Rodéos sauvages : le fléau s’installe, des chiffres préoccupants
Face à la prolifération des rodéos sauvages à travers l’Hexagone, les forces de l’ordre accentuent la pression. Depuis mi-mai, 1 144 interpellations et 673 saisies de bolides ont eu lieu.
L’article de Valeurs Actuelles ici
Source : Police & Réalités
Rodéos sauvages : le fléau s’installe, des chiffres préoccupants
Face à la prolifération des rodéos sauvages à travers l’Hexagone, les forces de l’ordre accentuent la pression. Depuis mi-mai, 1 144 interpellations et 673 saisies de bolides ont eu lieu.
Le 5 août dernier, une fillette de 10 et son ami de 11 ans jouaient au chat et à la souris, au pied des tours du quartier des Hauts de Marcouville, à Pontoise (Val-d’Oise), lorsqu’ils ont été fauchés par un homme qui s’adonnait à un rodéo à moto. D’autres incidents similaires se sont déroulés dernièrement ; notamment à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), à Colomiers, près de Toulouse (Haute-Garonne) ou encore à Sartrouville et à La Celle-Saint-Cloud (Yvelines). En France, le fléau des rodéos sauvages s’ancre progressivement. Face à ce phénomène, les forces de l’ordre ont décidé d’accentuer la pression, détaille Le Figaro, dimanche 7 août. D’après un dernier bilan porté à la connaissance de nos confrères, policiers et gendarmes ont procédé, depuis le 12 mai dernier, à quelque 1 144 interpellations et 673 saisies de bolides.
« Systématiser les confiscations des machines »
« Les choses vont dans le bon sens, même s’il n’y a pas autant d’arrestations que d’opérations de contrôles puisque trop de motards arrivent encore à se disperser avant de se faire prendre », constate dans les colonnes du quotidien national Natalia Pouzyreff, députée (LREM) des Yvelines. Pour rappel, au printemps 2021, celle-ci avait été missionnée pour évaluer la loi du 3 août 2018, qui permet de réprimer les « manœuvres dangereuses » en deux-roues et en quads.
Natalia Pouzyreff, qui suggère de « systématiser les confiscations des machines, qui ne sont pas toutes volées », a précisé auprès du même journal qu’en ville, « les courses-poursuites [restaient] périlleuses pour les délinquants, pour les policiers lancés à leurs trousses, mais aussi pour la population ». L’élue souhaite également que les « procès-verbaux des policiers soient consolidés par plus de photos, de vidéos et d’éléments de contexte, afin d’être mieux pris en compte par les juges chargés d’ordonner les saisies ».
Des commerçants complaisants
Problème, afin d’éviter toute confiscation, les contrevenants ont tendance à adopter des manœuvres de contournement, observe Le Figaro. Dans le détail, outre l’achat des motos en multipropriété, certains vont faire appel à la location auprès de commerçants vraisemblablement complaisants. Afin d’améliorer la traçabilité qui permet de remonter jusqu’aux pilotes impliqués, une nouvelle loi impose depuis l’année dernière que les plaques des véhicules récupérés chez le loueur soient enregistrées. Plus précisément, un article indique que lorsque l’engin saisi n’est pas déclaré, il peut être détruit sur-le-champ.
Source : Valeurs actuelles
Laisser un commentaire