Rignac. La caserne de gendarmerie, adaptée aux territoires ruraux, inaugurée hier
De nombreuses personnalités politiques et militaires présentes, hier, à Rignac./Photo DDM, C. J.
Après une cérémonie militaire bien huilée, la caserne de gendarmerie Maréchal des logis-chef Georges-Trouche, baptisée du nom du commandant la brigade de gendarmerie de Rignac de 1957 à 1963, résistant, médaillé militaire, chevalier de la Légion d’honneur, a été officiellement inaugurée avenue du Ségala. Une plaque portant son nom a été dévoilée par Anne-Marie Escoffier, ministre déléguée à la Décentralisation, conseiller général, et par Jean-Marc Calvet, maire et président de la communauté de communes, en présence de nombreuses personnalités : Cécile Pozzo Di Borgo, préfet de l’Aveyron ; Jean Puech, ancien ministre et maire honoraire ; Marie-Lou Marcel, députée et conseiller régional ; Stéphane Mazars, sénateur ; Jean-Claude Luche, président du conseil général ; les conseillers généraux et régionaux ; les maires des cantons de Rignac, Marcillac, Conques et Montbazens ; les élus locaux ; la famille de Georges Trouche ; Jean-Pierre Cieutat, architecte ; les représentants des administrations et associations ; la population à la fois curieuse, dubitative, voire inquiète de «voir l’inauguration d’une gendarmerie dans un village qui va perdre le statut de chef-lieu de canton». Chez les militaires, étaient présents le général Bertrand Soubelet, directeur des opérations et de l’emploi à la direction générale de la gendarmerie ; le colonel Alain Pidoux, commandant la région Midi-Pyrénées ; le lieutenant-colonel Le Meur, commandant le groupement de gendarmerie de l’Aveyron ; les officiers et gendarmes de la compagnie de Rodez. Après l’hommage rendu à Georges Trouche, Jean-Marc Calvet a accueilli tous ces invités en soulignant «la présence essentielle d’une gendarmerie sur les territoires ruraux». Tour à tour, les différents intervenants ont loué «cette magnifique réalisation qui est garante d’une indispensable autorité, d’un lieu stratégique, d’une représentation républicaine, d’un maillon d’une chaîne pénale». Ils ont aussi souligné «des conditions de travail améliorées dans un bien-être familial et des normes modernes de la dignité humaine».
Un beau projet
Le projet a démarré en 2006. Il a été validé en 2011. Les travaux se sont échelonnés de février 2012 à septembre 2013. Ce projet a été supporté par la communauté de communes qui a fait le choix de construire elle-même les locaux qui sont loués à l’État. Le montant de l’opération s’élève à 1 561 915 €, subventionné par l’État à hauteur de 202 837,50 €. Le casernement comprend 150 m2 de locaux de services, 90 m2 de locaux techniques, 27 m2 d’hébergement individuel gendarme adjoint. L’hébergement des gendarmes est constitué de 6 pavillons (1 T3, 3 T4 et 2 T5) avec rez-de-chaussée, étage, garage et jardin.
Source : La Dépêche du Midi
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