Revues pornographiques posées près d’une mosquée : la gendarmerie enquête
Qui sait si, un jour, lire Lui devant une mosquée ne deviendra pas, dans ce pays, une infraction pénale ?
M6 info vient de diffuser une nouvelle odieuse qui fait froid dans le dos. D’ailleurs, il est incompréhensible que France 2 et TF1 n’aient pas repris cette information pour la diffuser au 20 h.
Imaginez-vous qu’en Moselle, des revues d’un genre particulier ont été laissées devant une salle de prière musulmane. Quel choc pour la communauté franco-turque quand, dans la nuit de samedi à dimanche, un individu est venu déposer des magazines pornographiques devant la salle de prière de la petite localité de Bitche. Oui, vous avez bien lu : ce dimanche, une dizaine de magazines pornos ont été délibérément jetés devant la mosquée, et ceci pour la deuxième fois en quelques mois !
Pourquoi une telle opération nocturne ? Deux solutions s’offrent à nous…
Soit nous sommes en face d’un acte islamophobe, qui doit être réprimé fermement. Car obliger certains musulmans à regarder ces photos infâmes, alors que serrer la main d’une femme est pour eux insupportable, est une atteinte intolérable au Coran. Imaginez l’horreur, pour un mahométan, de voir toutes ces mécréantes dans leur plus simple appareil. Mettre sous les yeux d’un croyant un corps dénudé, c’est agiter un chiffon rouge devant un taureau et entraîner colère, voire crise cardiaque et apoplexie.
Ou, alors, c’est un coup des féministes allemandes : n’oublions pas que Bitche n’est qu’à une vingtaine de kilomètres de la frontière. Leur idée : venir en aide aux migrants en évitant, par cette solution de repli, de nouvelles agressions sexuelles semblables à celles de Cologne. Donner en pâture à certains islamistes des photos « hard » sur papier glacé est un moyen de faire monter la libido en éradiquant les atteintes aux bonnes mœurs.
Bref, quels que soient les motifs, ce crime ne peut rester impuni, aussi une enquête est diligentée suite au dépôt de plainte de l’association franco-turque de la ville. La gendarmerie, qui ne mollit pas sur ce dossier, prend les faits très au sérieux.
Le plus simple n’aurait-il pas été de mettre ces revues à la poubelle sans faire d’histoire ? Mais, visiblement, la police n’a rien d’autre à faire.
Les forces de l’ordre sont actuellement occupées partout en France, soit parce qu’elles font parties de l’opération Sentinelle, soit parce qu’elles courent derrière les tracteurs bloquant les administrations locales, soit parce qu’elles sont déplacées sur Calais pour pourchasser certains migrants ou faire face à certains généraux en retraite, soit encore parce qu’elles continuent à quadriller les quartiers sensibles pour dissuader les bandes ethniques de brûler, voler ou vendre de la drogue.
À un moment où il ne se passe pas une semaine sans que des tombes soient profanées ou des églises vandalisées, à un moment où des jeunes femmes sont au mieux bousculées, au pire agressées sexuellement, à un moment où des enfants sont dépouillés, il est réconfortant de savoir que la police protège l’islam contre l’atteinte aux bonnes mœurs. Mais, au fait, si les gendarmes retrouvent le coupable, de quoi vont-ils pouvoir l’inculper, quand on vient d’apprendre que les Femen ont été blanchies de l’accusation d’injure, alors qu’elles avaient hurlé en pleine manifestation : « Occupe-toi de ton cul », « Fuck Church » ou « Saint-Esprit étroit ». Le tribunal correctionnel de Paris a, en effet, jugé que la plupart de ces propos n’étaient pas injurieux…
Mais il est vrai que c’est sans compter sur l’« islamophilie ».
Qui sait si, un jour, lire Lui devant une mosquée ne deviendra pas, dans ce pays, une infraction pénale ?
Source : Boulevard Voltaire
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