Retour sur un nouveau mensonge médiatique
Après le matraquage médiatique à la télé publique sur le bombardement d’un soit-disant centre commercial de Kiev voici la vidéo qui montre que ce bâtiment était transformé en dépôt de munitions et les explications logiques qui l’accompagnent.
Après les contes occidentaux des bombardements russes de la centrale de Zaporodje (à Ernegodar), de la maternité et du théâtre de Marioupol, j’en passe et des meilleurs, voici celui d’un centre commercial qui aurait été volontairement bombardé par les forces russes au Nord Ouest de Kiev, pour y faire un massacre parmi les civils. Et ce sermon cathodique de passer en boucle depuis 48h sur les lobotomiseurs médiatiques occidentaux !
Je tiens à préciser en préambule que je nie pas des pertes civiles collatérales lors des bombardements russes ou ukrainiens appuyant des combats en zone habitée. C’est la dramatique réalité des guerres urbaines que les capacités des armes modernes amplifient.
Mais il faut savoir raison garder et surtout discerner les actions militaires attentionnées, celles inévitables, et celles qui délibérément mettent la population civile en danger mortel.
Pour illustrer cette dernière réflexion l’exemple de ce bombardement russe sur Kiev est significatif à la fois des tirs de précision que l’armée russe applique sur des objectifs militaires géolocalisés et le déploiement recherché des forces ukrainiennes au milieu de quartiers résidentiels pour utiliser cette même population comme bouclier humain.
1/ L’artillerie ukrainienne au milieu des civils
Lorsqu’une bataille urbaine est engagée jusqu’à une situation d’encerclement serré d’une ville il est impossible pour ceux qui la défendent de ne pas se positionner dans ses quartiers, mais dans la géographie urbaine des villes modernes il existe de nombreux espaces ouverts comme par exemple les parcs et les zones industrielles qui ont de très faibles densité démographiques. A titre personnel je me souviens des unités de mortier républicaines défendant Donetsk dans le quartier de l’aéroport où j’habitais alors et prenant position dans des zones inhabitées pou prévenir des pertes civiles en cas de contre batterie ukrainienne.
Dans de nombreux articles depuis 8 ans j’ai montré, images à l’appui, cette procédure criminelle ukrainienne de « planquer » leurs unités d’assaut et d’artillerie entre les habitations civiles et les récentes batailles de Volnovakha et Marioupol le montrent de façon éclatante.
A Kiev et de nombreuses autres villes, cette tactique criminelle visant à éviter des bombardements massifs sur leurs positions est systématiquement utilisée par les forces ukrainiennes. Et voici pour l’illustrer les tirs d’un Lance Roquettes Multiples ukrainien positionné directement à côté d’immeubles d’habitations au centre de Kiev:
2/ Les tirs de précision des forces russes
Depuis le 24 février, et dans une guerre symétrique moderne de haute intensité, on peut observer une nouvelle stratégie russe qui privilégie les tirs de précision à des destructions massives (lesquelles peuvent être cependant choisies si nécessaire) et surtout à des assauts frontaux d’infanterie et de chars qui sont extrêmement coûteux en hommes et matériels. De plus la présence dans les zones urbaines disputées d’une population civile bloquée, voire maintenue de force au milieu des combats est un facteur important pour opérer avec un maximum de prudence.
Ces opérations militaires sont aussi l’occasion pour l’Etat Major russe de démontrer le niveau opérationnel de ses unités de combat, l’efficacité de sa chaîne logistique, et l’efficacité redoutable de ses dernières armes technologiques.
Les missiles russes, qu’ils soient sol sol, air-sol ou sol-air, défient depuis 20 jours tous les système de défense ukrainiens et montrent leur capacité à détruire à 1000 km de distance avec une précision métrique des cibles bétonnées et enterrées, comme lors du premier engagement du missile hypersonique Khinzal sur un dépôt ukrainien enterré. Dans la vidéo ci après on peut observer la précision et la puissance des missiles air-sol russes dans la bataille de Marioupol qui détruisent des entrepôts de l’aciérie « Azovstal » réutilisés par les forces ukrainiennes.
3/ Le bombardement du centre commercial « Retroville »
Ayant la supériorité aérienne depuis les premiers jours de leurs opérations militaires, les forces russes sont en mesure de localiser (avec des drones notamment) puis de les détruire avec précision (missiles, aviation ou artillerie) des objectifs militaires prioritaires comme par exemple des postions d’artillerie, leurs dépôts et postes de commandement.
Regardons précisément, grâce aux vidéos des drones russes couvrant cette opération de bombardement et que les médias occidentaux qualifient de « criminelle » ce qui s’est réellement passé sur ce centre qui visiblement n’est plus en activité commerciale.
1 / LRM de 122 mm « Grad » en action dans la périphérie de Kiev
2 / Suivi du camion de recomplétement roquettes jusqu’au dépôt
3 / Géolocalisation du dépôt militaire dans le centre commercial
4 / Destruction du dépôt avec un missile russe Kalibr ou Iskander
Lorsque des unités militaires en opération subissent des tirs massifs de la part de l’artillerie ennemie (ce qui est le cas avec l’utilisation de lance roquettes multiples Grad) elles doivent en priorité neutraliser cette force d’artillerie ou ses approvisionnements. Dans ce conflit, les batteries d’artillerie d’une part sont disséminées dans l’espace et d’autre part changent en permanence leurs positions pour éviter au maximum de subir des tirs de contre-batterie. L’idéal est donc de les atteindre par leur logistique qui elle utilise des dépôts fixes.
C’est ce qui a été fait ce 21 mars sur Kiev, et dans la nuit pour limiter au maximum les victimes civiles collatérales.
En conclusionAlors comment croire ce nouveau conte de la propagande occidentale qui prétend nous présenter un nouveau massacre perpétré par les russes en Ukraine ? Car, malgré les 8 victimes annoncées dans les communiqués ukrainiens et qui sont chacune un drame humain, si l’intention de l’Etat Major russe avait été de faire un carnage, le bombardement aurait été réalisé en journée et non la nuit, et cela aurait été fait avec plusieurs armes à fort rayonnement plutôt qu’avec un missile concentré sur sa cible.
S’il est regrettable d’observer des victimes parmi la population civile se retrouvant à proximité immédiate des bombardements et des combats en cours, s’il est malheureusement logique que des propagandes peu scrupuleuses instrumentalisent cet inévitable drame des combats modernes en zone urbaine, il est surtout intolérable que des soldats, non seulement ne cherchent pas à protéger les civils (évacuation humanitaire des villes, éloignement de leurs positions des zones résidentielles) mais les mettent volontairement en danger mortel au seul prétexte d’essayer de se protéger des frappes adverses.
Dans ce dernier cas, et conformément aux conventions internationales, nous sommes en présence de crime de guerres.
Source : Alawata-rebellion
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