Reprise ou naufrage
Relance ou naufrage, Macrovirus s’est vanté d’avoir, avec Angela Merkel obtenu de l’Europe le financement d’un vaste «plan de relance » ; notre pauvre France que son impéritie à menée au bord du gouffre devant bénéficier d’une enveloppe de 100 milliards d’Euros pour sauver ses entreprises et ses emplois : battez tambours, sonnez trompettes Jupiterne a sauvé le pays…
Il semble que les choses soient quelques peu différentes dans la réalité quotidienne. Tout d’abord il faut savoir que les fonctionnaires et assimilés représentent 30% des emplois du pays, les grandes entreprises du privé 10%, le reste, soit 60% est réparti entre l’artisanat, les auto entrepreneurs, les PME et les PMI. Dans sa grande générosité Macrorapace a annoncé que moins de 10% de la somme irait à ces 60%…!
En Allemagne comme en France, le confinement obligatoire décrété par l’exécutif a entrainé directement ou indirectement la cessation d’activité partielle ou totale des entreprises productrices de richesses. Ces entreprises pendant ce temps, non seulement n’ont pas créé de richesses, mais leurs charges fixes continuant à courir, elles ont été obligées soit de puiser dans leur trésorerie, soit de déposer leur bilan. Pour les petites entreprises ou les artisans dont la trésorerie ne couvre que quelques semaines, rarement quelques mois d’activité, la seule solution est le prêt bancaire.
En Allemagne, le gouvernement qui avait déclaré le confinement, conscient de ses responsabilités et les assumant, a décrété qu’il devait réparer les dols qu’il avait créé aux entreprises qui avaient maintenu l’emploi : la relance se fait donc sous forme de « subventions » non remboursables. En France il en va tout autrement : toujours responsable, mais jamais coupable, le gouvernement qui a fait supporter le chômage partiel par les caisses alimentées par les cotisations salariales, renvoie les entreprises vers ses amis banquiers, leur proposant de souscrire auprès de ces banques des prêts « garantis par l’état ». Le bémol, est double : d’une part parce que l’exécutif a été incapable de gérer ni la crise sanitaire ni la crise économique qui en découle, il oblige les entreprises déjà lourdement endettées, à augmenter leur dettes auprès des banques privées ; d’autre part, ces prêts « garantis » sont laissés au bon vouloir des banquiers…qui ont une forte propension, connaissant le manque de fiabilité et l’inconstance des politiques, à refuser de prêter à tous ceux qui n’ont pas de répondant et qui sont les plus nombreux.
Aux artisans, aux PME-PMI à sec de trésorerie, les banquiers demandent d’engager leurs biens personnels (en parallèle avec la garantie d’état) … ! Ce soi-disant pactole de 100 milliards, qui va venir alourdir toujours plus notre dette envers des prêteurs privés, où va-t-il passer en priorité ? En effet, le chômage, partiel ou pas, à été financé par les seules cotisations des salariés et des entreprises ; Les prêts bancaires ne sont pas gratuits, même si le taux des OAT français est de -0,23%, et il seront remboursés…non par l’état, mais par les biens des emprunteurs, les banques ne prennent pas de risque, même si c’était, à l’origine, leur vrai métier.
Alors où va passer l’argent qui nous est destiné ? La bande de l’Olympe compte-t-elle le garder pour compenser les rentrées financières qu’elle n’a pas eu ? Va-t-il disparaitre dans des caisses noires ou s’évaporer au soleil de l’été Indien ? Quelles vont-être les conséquences de ce tour de passe- passe financier ? On commence à les apercevoir : le nombre de demandeurs d’emploi monte en flèche: et ce n’est que le commencement. Des entreprises étrangères qui s’étaient implantées sur le territoire pour bénéficier des aides d’état dans des zones d’emploi rare, repartent pour ne pas perdre d’argent licenciant leurs employés et par effet domino entrainant la faillite de leurs sous-traitants et du tissu économique de la région.
Je crains que nos énarques olympiens n’aient pas encore, s’ils le peuvent, pris conscience des fatales répercussions sociales et économiques que vont générer leurs inaptitudes criminelles et leurs incohérences. Pour ne pas entendre le bouillonnement du peuple, nos pantins se sont crus malins en mettant un couvercle sur la marmite…Ils ont oublié que l’ébullition fait monter la pression et que fatalement le couvercle va sauter et l’eau se répandre…
J’ai peur de ce qui va sortir de cette inconscience niaise et du désespoir des masses. J’ai peur qu’il n’en sorte que du sang et des larmes, mais malheur à ceux par qui le scandale arrive !
Michel ROGER
Source : Volontaires Pour la France
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