Remdesivir : « aucun bénéfice clinique n’a été suggéré », juge la Haute Autorité de Santé. Pourtant, il reste accessible

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La Commission Européenne avait commandé au laboratoire GILEAD en juillet 2020 pour 63 millions d’euros de doses de Remdesivir afin de soigner le COVID-19,  même si aucune étude ne prouvait son efficacité. « Aucun bénéfice clinique n’a été suggéré », juge aujourd’hui la Haute Autorité de Santé à son sujet. Le Remdesivir ne sera donc plus pris en charge par notre système de santé. Pourtant, même jugé inefficace, il pourra être délivré aux Français, et sera distribué à titre gratuit aux pays les plus touchés par la Covid-19 !

Dans notre article du 4 août 2020, nous annoncions la couleur de ce qui se passait au sein de la Commission Européenne : « Il n’y a plus de doute quant à la trajectoire de la Commission Européenne pour traiter le COVID-19 : préférer le REMDESIVIR des laboratoires GILEAD à tout autre forme de traitement ».

– Un traitement estimé aujourd’hui non efficace, pourtant autorisé et distribué

Aujourd’hui, la Haute autorité de santé nous rapporte cet article de Medisite, « Le remdesivir ne montre pas à ce stade d’effet global sur la mortalité », « Le médicament ne sera donc pas pris en charge dans notre pays. (…) Néanmoins, les Français pourront continuer à bénéficier du traitement. La Commission européenne s’est procuré un stock de remdesivir, qui sera livré aux pays les plus touchées par la Covid-19, à titre gratuit ».

Notons donc que le médicament, ne sera pas enlevé du marché, mais simplement déremboursé en France. Et distribué gratuitement dans plusieurs pays malgré ses effets secondaires, notamment sur les reins.

La Commission Européenne et les pays la composant vont-t-ils être remboursés de ces 63 millions d’investissement, ou ces-derniers financeront-ils aux laboratoires Gilead une nouvelle molécule tout aussi inefficace et onéreuse, ainsi que des émoluments aux scientifiques vantant ses mérites  ? Et Trump qui s’est également rué dessus, regrette-t-il son choix ?

– L’hydroxychloroquine, à nouveau prescriptible, y-compris hors AMM

Si le Point annonçait que la Commission Européenne avait décidé de « trancher contre Didier Raoult » en commandant ce stock de Remdesivir, le Dr Nicole Delépine nous rappelait jeudi 24 septembre pendant notre interview avec elle que l’hydroxychloroquine peut être à nouveau prescrite par les médecins  hors AMM depuis le 10 juillet 2020, date de la fin de l’état l’urgence sanitaire. État d”urgence pendant lequel cette molécule ancienne et bon marché avait été interdite pour soigner le COVID-19, empêchant alors aux médecins de choisir leur manière de soigner leurs patients. Méthode inacceptable pour certains juristes qui ont lancé alors une plateforme d’inscription pour lancer des actions collectives, notamment celle « Pour le droit de soigner et d’être soigné. » Nous avions réalisé le 22 mai l’interview d’une des avocates engagées dans cette démarche, Séverine Manna, afin de mieux comprendre les contours et les enjeux d’une telle action collective.

Si cet état d’urgence devait être à nouveau décrété, le gouvernement interdira-t-il à nouveau la prescription de  l’hydroxychloroquine contre le COVID-19, tout en continuant d’autoriser le Remdesivir, même déremboursé ? Et si quelqu’un venait à dire sur Facebook ou Youtube que le Remdesivir était efficace contre le COVID-19, sera-t-il censuré comme c’est le cas pour l’hydroxychloroquine ? Et si le but était de vacciner la planète entière comme en parle Bill Gates dans l’Express, reconnaître l’efficacité d’un traitement ne viendrait-il pas contrecarrer ce genre de plan ? L’avenir nous le dira…

– Source : Nexus
Source : ZE Journal

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