Radars détruits : des gilets jaunes condamnés à de la prison ferme en Indre-et-Loire
Cinq gilets jaunes ont été condamnés à des peines allant de six mois de prison ferme à trois mois de prison avec sursis par le tribunal judiciaire de Tours.
© AFP Cinq gilets jaunes étaient impliqués dans l’incendie de quatre radars sur les communes de Joué-lès-Tours, Chambray-lès-Tours et…
Trois « gilets jaunes » ont été condamnés vendredi à des peines allant de quatre à six mois de prison ferme par le tribunal judiciaire de Tours, pour avoir incendié quatre radars et tenté de mettre le feu à un cinquième entre les 5 et 19 février.
Parmi les cinq prévenus, deux femmes de 22 et 50 ans et trois hommes de 20, 33 et 58 ans, deux ont été condamnés à six mois de prison ferme, un à quatre mois de prison ferme et les deux derniers à trois mois de prison avec sursis. Ils étaient jugés en comparution immédiate.
Quatre de ces cinq « gilets jaunes » avaient reconnu avoir incendié quatre radars sur les communes de Joué-lès-Tours, Chambray-lès-Tours et La Ville-aux-Dames, en Indre-et-Loire.
Le cinquième avait rejoint les quatre autres, lorsqu’ils ont été interpellés par les gendarmes en train de déposer pneus et cartons au pied d’un radar. Un allume-feu et un briquet ont été retrouvés dans les deux véhicules ayant servi à transporter le groupe.
« Contexte politique »
A l’issue de l’audience, les avocats des prévenus ont regretté que leurs clients soient jugés en comparution immédiate, alors même que, selon eux, les auditions évoquaient un nombre plus important de participants aux incendies des quatre premiers radars.
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« C’est toujours politique quand on parle des gilets jaunes. Soit on part dans une enquête préliminaire pour attraper tout le monde soit on met tout le monde en comparution immédiate pour les gros titres, pour dire: Voilà ce qui vous arrive si vous brûlez les radars », a estimé Me Colin Verguet. « Le but, ce n’est pas d’aller au bout des choses, c’est de faire du spectacle », a-t-il insisté.
« On est en période d’élections municipales, je pense que c’est une atteinte à l’État et le contexte politique joue », a abondé sa consoeur, Me Emilie Vinqueur.
Source : L’Express
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