L’un des bâtiments de la gendarmerie, construit en 1974, a été déclaré insalubre.
Alors que la gendarmerie nationale ne peut plus payer les factures de dépenses d’énergie en octobre, la situation de la caserne de Quimper ne s’arrange pas. Des logements sont devenus inhabitables.
Traces de moisissure, peinture écaillée, humidité sur les fenêtres, murs en béton fissurés : la caserne des gendarmes de Quimper, située route de Pont-l’Abbé, est vétuste. Pire, un bâtiment a été déclaré insalubre par des experts de la Défense, il y a un an. Les logements de service ne répondent plus aux normes de sécurité.
Les gendarmes, installés dans les logements incriminés, sont mal lotis et la situation se dégrade d’année en année. « Un bâtiment composé de dix appartements, construit en 1974, a été déclaré insalubre à l’été 2012 », explique le capitaine Pierre Lamarre, commandant de la compagnie de gendarmerie de Quimper dont les bureaux sont également vétustes. Les deux autres bâtiments, qui comportent 44 appartements, sont aussi dans un très mauvais état.
Bronchites, asthme, allergies
Mais la situation est la même dans les autres immeubles. Les enfants des gendarmes multiplient les bronchites, certains développent de l’asthme ou des allergies. Des familles de militaires vivent encore aujourd’hui dans les autres logements. La peinture sur les bâtiments tombe en ruine et la température à l’intérieur ne dépasse pas les 16° voir 17 °C. Conséquence, les chaudières tournent à plein régime et les charges explosent.
Enquête complète sur les logements insalubres des gendarmes, à lire, ce jeudi dans l’édition Ouest-France de Quimper.
Source : Ouest-France
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