Qui est Jean-Luc Reitzer, le député infecté par le coronavirus?
Parmi les 423 Français infectés par le coronavirus figure Jean-Luc Reitzer, député élu dans le Haut-Rhin et à présent admis en réanimation. Peu connu sur la scène nationale, l’homme est pourtant une bête politique, parlementaire depuis 32 ans.
La journée de jeudi est apparue comme la plus lourde depuis le début de la crise ouverte par le coronavirus en France. Avec 138 nouveaux cas par rapport à la veille, le peloton des personnes infectées est passé de 285 à 423. On déplore, par ailleurs, sept morts depuis que la maladie s’est installée dans l’Hexagone.
Un CV très fourni en politique
Le profil de certains des nouveaux patients a particulièrement retenu l’attention: celui d’un employé de la buvette de l’Assemblée nationale, testé positif, celui d’une personne salariée du restaurant de la chambre basse, seulement suspectée à cette heure d’être porteuse du coronavirus et surtout celui de Jean-Luc Reitzer, député Les Républicains élu dans le Haut-Rhin. Le parlementaire se trouve en réanimation du fait d’une contamination par l’épidémie.
L’homme est né à Altkirch, dans le Haut-Rhin, en 1951. Sur le plan politique, il peut se prévaloir d’un CV très fourni. Adjoint au maire de sa ville natale en 1977, il est devenu le patron de l’hôtel de ville six ans plus tard, pour le rester jusqu’en 2017. Passé conseiller général du Haut-Rhin en 1979, il a conservé ce poste jusqu’en 2002. C’est en 1988 qu’il fait son entrée à l’Assemblée nationale. Le site de l’institution nous apprend que Jean-Luc Reitzer est membre de la commission des Affaires étrangères. Il figure au sein de nombreux groupes d’études ou d’amitié dont le comité France-Bahreïn, Koweït, Oman, Yémen, mais aussi Djibouti ou Azerbaïdjan.
« La Paluche »
Adhérent au RPR puis à l’UMP et enfin aux Républicains, il a apporté son soutien à Alain Juppé lors de la primaire de la droite en 2016, signale ici France 3 Alsace. Ce gaulliste de centre-droit a dévoilé quelques pans de sa psyché auprès du site Politiquemania à l’occasion d’un portrait-chinois: il y parle justement de son admiration pour le général de Gaulle, la résistance et des œuvres traitant de la Seconde Guerre mondiale comme Le Jour le plus Long.
Le quotidien L’Alsace remarquait en 2017 que l’homme avait pour ainsi dire consacré toute sa vie professionnelle à la politique. L’homme, sorti major de sa promotion de Sciences Po-Strasbourg, s’est en effet consacré à ses différents mandats. Le journal alsacien notait cependant un crochet par la direction centrale du personnel à Sochaux où il était surnommé « la Paluche », pour son contact et sa poignée de main faciles.
Source : BFMTV
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