Qui à tué Arnaud Beltrame ?
« Ultrak », l’un de nos fidèles lecteurs, nous propose à l’occasion du septième anniversaire des attentats de Carcassonne et Trèbes, un nouveau texte prenant en compte les éléments diffusés au procès il y a un an. Le procès en appel est prévu dans un an.

« Sa mémoire vivra. Son exemple demeurera. J’y veillerai. Je vous le promets. Votre SACRIFICE , Arnaud BELTRAME, nous oblige.
Le 28 mars 2018, Emmanuel Macron rend un hommage appuyé au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, décédé quelques jours plus tôt à Trèbes. Il impose la notion de sacrifice, que la propre mère du défunt récuse, comme seule grille de compréhension de l’épilogue tragique de l’attentat contre le Super U de Trèbes. Le chef de l’état, isolé au milieu de la cour pavée des Invalides, penche sa silhouette noire au-dessus du cercueil drapé du drapeau bleu-blanc-rouge, et y pose les mains. Dans son cercueil, Arnaud Beltrame ne peut ni bouger ni parler. Son corps est inerte, sa mémoire ne lui appartient plus.
Sacrifier sa vie dans le seul but de préserver la vie d’un innocent n’est pas l’idéal du soldat. Les règles d’engagement de la Gendarmerie lors d’une prise d’otages visent à neutraliser l’adversaire, à faire cesser sa menace sur des vies innocentes, mais selon une gestion des risques calculée, appuyée sur l’expérience, et assumée collectivement. Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, en prenant l’initiative personnelle de se livrer au terroriste, a dérogé à toutes ces règles. Il a de plus octroyé au terroriste une pièce maîtresse, et accru la difficulté de l’opération de neutralisation menée ensuite par le GIGN. Quelle pouvait être la vraie raison de son acte ?
Le meurtrier d’Arnaud Beltrame est connu. C’est Radouane Lakdim, habitant d’un quartier de Carcassonne. Quelle était la logique de son opération de terreur ? A-t-il agi de sa propre initiative ou a-t-il été manipulé ? Dans ce dernier cas, qui aurait pu utiliser un jeune homme de cité pour tuer Arnaud Beltrame et pourquoi ?
Sept ans après les attentats, un an après leur procès, un an avant un procès en appel prévu du 26 janvier au 20 février 2026, nous allons apporter un éclairage sur ces questions, et des réponses.
(Lire ou télécharger le document e 22 pages ci-dessous 🙂
Laisser un commentaire