Question à un gendarme
L’un de nos fidèles lecteurs et ami nous adresse un écrit à la suite de la manifestation anti-Pass du 7 août dernier, que nous partageons ici avec vous :
Samedi dernier, le 7 août, lors d’une manifestation contre le Pass sanitaire dans une petite ville de Bretagne, j’ai discuté avec un gendarme. Celui là même qui nous avait demandé de libérer un axe que nous avions bloqué.
Lui, le gendarme qui avait usé de son charisme, de son uniforme et de sa fonction, et moi, le citoyen, qui manifestait.
Notre discussion a été courtoise et respectueuse. Nulle invective, nul irrespect, nul agressivité, ni de sa part, ni de la mienne.
Il m’a rappelé que nous ne devions pas bloquer la circulation et qu’il entendait bien être dans son rôle : protéger la population, faire respecter la loi, obéir.
Alors je lui ai posé une question. Je n’en attendais pas véritablement de réponse. Il ne m’a pas répondu. S’il me lit (et pourquoi pas ?), je suppose qu’il va se reconnaître.
Alors je vais vous livrer, ma question;
Comme il me disait que son rôle était de protéger la population, je lui ai rappelé qui nous étions : des parents, inquiets pour leurs enfants. Nous sommes des citoyens, nous payons nos impôts. Nous ne sommes pas des terroristes, pas des délinquants, pas des hooligans. Nous ne manifestons pas pour casser. Pas pour détruire. Nous ne sommes pas contre la police. Nous sommes inquiets pour nos enfants, pour nos libertés. Regardez, dans les rangs des manifestants, il y a des jeunes, des vieux, des riches, des pauvres. Il y a beaucoup de femmes. Sans doute la majorité.
Alors, je lui dit que justement, la population menacée, c’est nous. C’est nous aussi.
Respecter la loi ? Bien justement, quelle loi ?
Une loi votée par un parlement Playmobil ? Validée par des organes sensés dire le droit et le caractère constitutionnel alors que cette loi est d’évidence anticonstitutionnelle ?
En effet, vu le nombre d’effets secondaires, vu l’inefficacité de la vaccination face aux variants, comment les fameux sages ont-ils pu valider une loi qui viole le principe de précaution inscrit dans notre constitution depuis 2005 ?
Quel est ce conseil constitutionnel composé de Laurent Fabius qui le préside, lui, le « responsable mais pas coupable » de l’affaire du sang contaminé ? Composé aussi d’Alain Juppé, condamné à de l’inéligibilité pour une histoire de tripatouillage dans les affaires de la mairie de Paris ?
Alors, jusque quand ? Jusque quand vous, les gendarmes allez continuer à obéir à un pouvoir qui vote des lois illégales et les fait valider par des repris de justice ?
Jusque qu’à quel point allez-vous accepter que la population continue d’être menacée ? Jusque quand allez vous supporter qu’on fasse prendre des risques à des populations jeunes à qui l’on veut imposer une injection dangereuse, qui peut tuer, qui peut les incapaciter pour le reste de leur vie alors que ces mêmes jeunes ne sont pas impactés par la maladie.
Jusque quand les forces de l’ordre vont continuer de soutenir un pouvoir qui ne cesse de diviser les citoyens, ne cesse d’organiser la censure, ne cesse d’organiser un apartheid et ainsi violer l’un les principes fondateurs de notre pays : égalité, liberté.
Jusque quand ?
Mon interlocuteur m’a écouté. Il m’a avoué que sur ce point, il ne comprenait pas, lui non plus. Il ne m’a pas répondu sur le « jusque quand ». Lui-même, je pense, ne le savait pas.
Si nous nous recroisons, et il est désormais fort probable que cela arrive puisque nous nous installons dans un abonnement de rassemblements citoyens, j’irai le saluer. Qu’il sache que je serai dans le même état d’esprit. Pacifique, prêt au dialogue.
Je n’attends pas de réponse de sa part.
J’attends autre chose.
Je le noterai sur mon agenda.
Et cette date entrera dans l’histoire.
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