QU’EST-CE QUE L’ETAT PROFOND ? SES ORIGINES ET SES OBJECTIFS
Le concept d’état profond est récent et de plus en plus employé par la presse à propos des Etats-Unis mais aussi de la France. Il semble dénoncer des forces puissantes qui dirigent le pays de façon invisible et qui échappent au gouvernement et au peuple. Une dépossession de la souveraineté populaire est donc clairement exposée dans les médias grâce à ce concept flou mais sans en préciser la nature exacte car ces forces implacables seraient insaisissables. Par ce flou, on peut comprendre tout de même que ces « forces » seraient inhérentes aux archaïsmes des institutions et des fonctionnaires ou, au contraire, nous entraineraient vers un futur inquiétant… Quoi qu’il en soit, cet état profond est l’ennemi de nos libertés et de la démocratie. Or comme le dit le dicton, « Où c’est flou, c’est qu’il y a un loup », et, vu l’enjeu crucial, il semble nécessaire d’éclaircir les origines et le sens même de ce qui dépossède les citoyens de leur pouvoir d’agir et qui détermine en secret leur destin individuel et collectif.
Selon les travaux précieux de Brigitte Chamak (INSERM) le groupe des dix se réunissait régulièrement à Paris entre 1969 et 1976. Ce premier think tank français à l’initiative de Jacques Delors, constituait un lieu de rencontre entre :
- des scientifiques de diverses disciplines comme Michel Serre, Joël de Rosnay, Henri Laborit, Edgar Morin ou les économistes René Passet et Robert Fossaert mais aussi diverses professions comme Jacques Robin, directeur de Midy (ex-Sanofi), des médecins, des informaticiens ou des avocats comme Gérard Rosenthal…
- des socialistes et démocrates chrétiens de gauche : Jacques Attali, Edmond Maire, Michel Rocard, Jacques Delors, Robert Buron,…
Incluant également des membres du club de Rome, ils ont pensé aussi pour nous l’écologie : «Nous plaidions pour une croissance de l’information, des idées et des savoirs, plutôt qu’une croissance matérielle du marché». Ils déterminent ainsi les bases de la société de la connaissance et de la « quatrième révolution industrielle » basée sur les données numériques (datas) 1.
Jacques Robin, Henri Laborit et Jacques Sauvan (cybernéticien) y initient les participants aux théories de Norbert Wiener et aux outils de construction du nouvel ordre mondial élaborés lors des conférences Macy à New York notamment les nouvelles technologies numériques et internet. Ils élaborent ensemble des applications possibles pour façonner « le meilleur des mondes » :
« Notre idée était d’utiliser la cybernétique pour manager la complexité du monde et
penser une nouvelle façon de gouverner les hommes.» J. de Rosnay.
En mettant à profit cette science cybernétique (du grec kubernân, gouverner) permettant le contrôle des comportements et des hommes, ce groupe politico-scientifique veut établir une troisième voie entre le capitalisme et la planification communiste c’est-à-dire au dessus du clivage politique gauche/droite. En effet, la cybernétique permet de créer et programmer des systèmes sociaux automatisés et autorégulés (machines à gouverner) qui dépossèdent tout citoyen et les représentants du peuple de leur pouvoir de décision et d’action sur la société et l’avenir de leurs enfants. Ce scientisme, traditionnellement américain, entend gouverner les hommes corps et âme ainsi que les sociétés et les organisations grâce aux calculs mathématiques et probabilistes pour aller « Vers une société en temps réel » comme le stipule l’ouvrage éponyme de J. de Rosnay. Le forum de Davos avec sa « quatrième révolution industrielle » et « Le grand reset » (Klaus Schwab), le reprend et le promeut tel quel, aujourd’hui. Les connaissances sous forme de datas (données numériques) sont devenues le nouvel or noir inépuisable du XXI° siècle pour succéder au pétrole.
L’objectif de la cybernétique est de remplacer la décision politique présupposée irrationnelle, par la science et le calcul rationnel. Ce projet antidémocratique dans cette collusion politico-scientifique, doit-on le préciser, a donc pour ambition claire de bafouer les droits naturels donc imprescriptibles d’homme et de citoyen de 1789, rétablis en préambule de la Constitution depuis 1946. Plus généralement, tels les trois autres impérialismes du XX° siècle (national-socialisme dit nazisme, fascisme et communisme), ce nouvel ordre mondial scientiste est postmoderne car il se substitue à l’ordre international des états-nations souverains et égaux en droit ; l’ordre dit de la Modernité ou westphalien2. Par contre, contrairement aux trois autres, l’impérialisme américain qui sortira vainqueur de ses rivaux, prône la primauté des droits individuels et refuse toute forme de collectivisme.
Ce groupe transdisciplinaire et socialiste français œuvrant pour une société cybernétique, constituait, en réalité, une déclinaison de la géopolitique scientiste américaine, voulant asseoir son emprise sur l’Europe dans un contexte de guerre froide et dans sa lutte à mort contre les trois autres totalitarismes. En effet, sous l’égide de la CIA suite au « discours des quatre libertés » de F-D. Roosevelt (1941)3, de nombreux chercheurs de diverses disciplines sont réunis à New York entre 1942 et 1960 dans le cadre des conférences Macy pour mettre fin aux guerres, à l’antisémitisme et au racisme grâce à la science.
Y sera mis au point la cybernétique, cette nouvelle science des sciences qui a même détrôné la philosophie. En effet, statuant que les guerres et le racisme étaient directement liés à la nature mauvaise de l’homme (Theodor Adorno)4, les machines à gouverner cybernétiques auto-rééduqueraient les pulsions humaines mauvaises vers les « bons » comportements et les « bonnes » opinions. En effet, basée sur la théorie de la communication, la cybernétique vide l’homme de son intérieur et le prive de tout libre arbitre et d’autonomie, pour le déterminer et le contrôler de l’extérieur (hétéronomie) grâce au contrôle de l’information. Comme le dénonce Philippe Breton dans son ouvrage «L’utopie de la communication ou le mythe du village planétaire » (1997), cet état profond mondialiste relève, de ce fait, d’une nouvelle barbarie scientiste qui ne dit pas son nom en singeant la vertu.
En France, le groupe des dix déclina cette géostratégie antidémocratique de 1969 à 1976. Une scission entre les scientistes voulant même neutraliser la violence par les drogues et ceux, plus critiques sur ces méthodes (E. Morin ou J. Sauvan) mis fin à leurs rencontres. Pourtant J. Attali, a réussi à faire mettre en œuvre cette idéologie scientiste en tant que conseiller de Mitterrand puis de tous ses successeurs à la Présidence jusqu’à Macron aujourd’hui, grâce à la création du Centre d’étude des Systèmes et Technologies Avancées (CESTA)5.
Ce think tank affilié directement à la Présidence, fut créé en 1982 par Mitterrand pour prolonger le groupe des dix. Sa mission était d’élaborer un programme de croissance par la coopération technologique européenne et transnationale. Ce faisant, la gauche française institutionnalisera la prise en main de la fonction présidentielle et politique par les prospectives scientifiques incluant le partenariat public-privé européen et mondial. Ce centre a même, coopté et orienté la gouvernance numérique de l’Union européenne par le projet Eurêka et est ainsi moteur dans la construction du projet de fédération européenne initié par le traité de Rome de 1957… sans les peuples. Le CESTA issu de l’idéologie antidémocratique du groupe des dix, constitue de ce fait, les bases et les fondements de cet état profond européen et mondialiste technocratique qui gouverne la France de façon invisible et s’autorégule depuis maintenant ½ siècle. A l’échelle d’un continent et du monde, il ne s’agit donc plus d’un état profond mais bien d’un empire profond subversif. Il est insaisissable par nature car il est décentralisé, tentaculaire et acéphale.
De surcroit, cet état profond international-socialiste anglo-saxon s’avère être le pré-requis nécessaire à l’extension infinie du néolibéralisme. En Effet, ses théoriciens notamment Friedrich Hayek, puisent leur idéologie économique dans les sources occultes du capitalisme. Bien loin de la morale protestante supposée par Max Weber, la morale du capitalisme radical se résume plutôt ainsi : « les vices privés font le bien public » selon la formule de Bernard de Mandeville (Fable des abeilles – 1714)6.
Cette religion séculière perverse qui fût condamnée en son temps à l’autodafé, proclame ainsi que toutes les pulsions (égoïsme, avarice, cupidité, envie, luxure,…) sont bonnes pour faire advenir un paradis terrestre en les libérant et qu’ainsi s’accomplisse « la main invisible de Dieu ». Basé sur cette idéologie perverse de libération des vices pour créer de la richesse, Karl Popper et Friedrich Hayek, les deux maîtres à penser du néolibéralisme et de Georges Soros (Open society foundations), avaient donc besoin d’un nouvel ordre juridique international autorégulé selon les principes de la cybernétique. Ils conçoivent alors un système économique et juridique ouvert qui permettrait ainsi aux marchés de s’émanciper de toute ingérence d’État et de se substituer à la souveraineté des nations et des peuples. La religion civile de la « main invisible des marchés » devait faire son œuvre au dessus du clivage gauche-droite, indépendamment de toute planification politique et de toute morale et limites. Les néolibéraux grâce aux USA ont alors œuvré pour mettre en application ces systèmes cybernétiques dans les instances internationales7 et imposer ainsi une société ouverte autorégulée au niveau mondial non seulement pour déréguler l’économie mais aussi déréguler les mœurs.
Ainsi, parce qu’ils prônent aussi le déchainement de toutes pulsions humaines et donc la dérégulation des meurs et de la morale, les courants reichiens et le freudo-marxisme américains8 déterminants lors les conférences Macy9 sont les collaborateurs sine qua non, de la démesure du capitalisme radical pour ouvrir de nouveaux marchés lucratifs inespérés (GPA, PMA, euthanasie, changement de sexe,…) en abattant les vertus et la morale. Ce nouvel ordre moral a été instauré en 1948 par le compromis bancal de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH). Ces droits de l’homme et leur déclinaison européenne (Cour européenne des droits de l’homme) consacrent aujourd’hui la primauté de droits individuels illimités sur la volonté générale et font les lois. Jurisprudences après jurisprudences, ils remplacent les lois nationales. Ils constituent un anti 1789 et détruisent nos droits naturels et imprescriptibles d’homme et de citoyen (DDHC de 1789)10 comme nous l’avons vu précédemment.
Pour instaurer leur nouvel ordre mondial néolibéral (libéral-libertaire), le même Karl Popper a bien pris soin d’élaborer parallèlement, une stratégie d’invisibilisation de ce complot planétaire grâce à ses conspiracy theories (complotisme)11. Il a congédié aussi, insidieusement le fameux doute cartésien jusqu’alors aux fondements de toute démarche scientifique et a renversé par ses nouveaux critères de réfutabilité des sciences, la métaphysique c’est-à-dire les relations de l’homme au monde et à la réalité. Cet état profond mondial néolibéral est totalitaire car il touche tous les secteurs de la vie même les plus intimes et renverse les valeurs ancestrales à la base du savoir, de toute société et de la civilisation même.
Sous le règne des machines à gouverner mondialistes et européennes qui œuvrent inéluctablement à déréguler les mœurs et l’économique, la fonction politique et le libre arbitre n’existent plus car le contrôle de l’information anticipe, régule automatiquement et contrôle les décisions et les comportements (hétéronomie). Ces mécaniques automatisées de la société de l’information et de l’économie de la connaissance ont vocation à nous gouverner corps et âme. Dominique Dubarle l’annonçait dès 1948 dans Le Monde « Une nouvelle science : la cybernétique – Vers la machine à gouverner… La manipulation mécanique des réactions humaines créera-t-elle un jour le « meilleur des mondes »?» :
«Ne pourrait-on imaginer une machine à collecter tel ou tel type d’informations, les informations sur la production et le marché par exemple, puis à déterminer en fonction de la psychologie moyenne des hommes et des mesures qu’il est possible de prendre à un instant déterminé, quelles seront les évolutions les plus probables de la situation? Ne pourrait-on même concevoir un appareillage d’état couvrant tout le système de décisions politiques, soit dans un régime de pluralité d’Etats se distribuant la terre, soit dans le régime apparemment beaucoup plus simple, d’un gouvernement unique de la planète? (…) Nous risquons aujourd’hui une énorme cité mondiale où l’injustice primitive délibérée et consciente d’elle-même serait la seule condition possible d’un bonheur statistique des masses, monde se rendant pire que l’enfer à toute âme lucide.».
Nous y sommes pourtant, 75 ans après cette mise en garde. Cette mécanique cybernétique mondiale visant une gouvernance unique du monde par le capitalisme radical au dessus du clivage gauche-droite12, constitue dans son essence, l’état profond en France. Des prospectives et calculs remplacent les choix politiques des citoyens et les asservissent. Cet état profond avance grâce à l’alternance politique droite/gauche (sécuritaire et libertaire) détruisant, chacun leur tour et toujours plus, des pans entiers du droit national traditionnel et tous nos remparts démocratiques. Il se révèle n’être qu’un clone de l’état profond américain et du mythe fondateur impérialiste des USA13 comme nous l’avons vu. Ces machines à gouverner de l’état profond américain (management, droit international –OMC, OMS, U.E -, intelligence artificielle,…) sont bien fondamentalement antidémocratiques et veulent détruire définitivement, la France et le pouvoir des citoyens de veiller à leur propre nécessité et celle des générations futures.
Mais, concrètement, par quels outils et processus de dépossession de souveraineté fonctionne cette machine à gouverner en France ? Voyons l’exemple de l’Europe et le pouvoir décentralisé de l’Union européenne par le droit via l’état de droit14 et l’Europe des juges.
Imposé au peuple français par la ratification de traités internationaux parés d’arguments vertueux de paix et de protection contre toute tyrannie, l’Union européenne et le conseil de l’Europe flanqués de leur deux cours de justices indépendantes des peuples et nations (CJUE et CrEDH)15, détournent et façonnent de façon opaque et subreptice, la volonté générale, la culture et les mœurs nationales. En effet, de concert, elles garantissent juridiquement dans l’Union européenne :
- la liberté économique par la primauté des quatre libertés de l’Union européenne à savoir la libre circulation des capitaux, des biens, des services et des personnes contenu dans le traité de Lisbonne en vigueur ;
- la primauté des droits des personnes illimités et offensifs, y compris les personnes morales donc les multinationales16, découlant de la convention des droits de l’homme (CEDH).
Imperceptible aux yeux même des juristes et des gouvernements jusqu’aux années 9017, la construction européenne s’est réalisée par le droit (Europe des juges) depuis les tous premiers arrêts de la communauté européenne en 1957 pour déposséder les pays membres de leur souveraineté et mettre en place une fédération européenne. Par la primauté du droit européen depuis 1964, la mécanique automatique des jurisprudences (principes cybernétiques) dépossède les citoyens de leur souveraineté car les états signataires sont sommés de s’y conformer en modifiant la constitution18 et leurs lois (mariage pour tous, loi Kouchner, introduction des OGM, réformes des retraites et du droit du travail,…) quelque soit la volonté du peuple. Les juges par leurs décisions arbitraires, édictent donc la loi en lieu et place des citoyens pour aligner le droit national sur les textes européens sous peine d’amende. Ce règne de la loi européenne est invisible car décentralisé et il vise la dérégulation programmée des lois nationales dévitalisant peu à peu l’autorité de l’état et piétinant la démocratie. Ainsi, l’ensemble des acteurs du droit orientent inéluctablement les appareils d’état et les libertés publiques nationales sur les décisions européennes et mondialistes au mépris des nations européennes, de leurs cultures, de leurs valeurs et des peuples. Un homme nouveau individualiste et un monde nouveau s’édifient peu à peu par le règne de la loi européenne et mondiale furtive : une justice sans la justice et un état profond mondial pour détruire les états et tout collectivisme pour mieux servir les intérêts des élites mondiales et des féodalités financières.
Vendu comme plus démocratique justement parce qu’il n’est pas un pouvoir centralisé ni personnifié par un chef comme Hitler ou Staline ou un empereur, ce nouveau type de pouvoir opaque des machines à gouverner, décuple sa puissance et son efficacité dans le silence et la pénombre des instances européennes et des salles d’audience ou cabinets d’avocats. La majorité des français ne s’y trompent pourtant pas, qu’ils votent à droite ou à gauche, ils ont, la même politique qu’ils détestent : celle de l’état profond et du néolibéralisme libertaire… Ainsi, l’abstention tout comme le chaos social augmente sans cesse en France et en Europe.
« Voilà trente-cinq ans, que toute une oligarchie d’experts, de juges, de fonctionnaires, de gouvernants prend, au nom des peuples, sans en avoir reçu mandat, des décisions dont une formidable conspiration du silence dissimule les enjeux et minimise les conséquences. »
Philippe Séguin – 5 mai 1992 19 à propos du traité de Maastricht devant l’Assemblée nationale
C’est bien de cette nouvelle forme de totalitarisme anglo-saxon, le dernier du du XX° siècle et de cette nouvelle barbarie perverse qu’il nous faut aujourd’hui nous libérer, tout simplement en renonçant à se soumettre à ces traités félons comme l’a fait la Grande Bretagne, jalouse de sa souveraineté pour préserver les intérêts de la City de Londres et pour conserver son siège permanent à l’ONU. Une décision politique souveraine et démocratique par l’union sacrée et le vote de tous les citoyens suffira donc…
Alors, pour la survie de l’état profond, il faut mieux pour ce loup, qu’il reste dans le flou et que les nouveaux chiens de garde que sont les médias y veillent… y compris les GAFAM, cette machine à gouverner par excellence de l’empire US qui loin de nous libérer, a été créé pour nous asservir20 par une nouvelle servitude volontaire21.
Valérie CHENARD est psychologue sociale et du travail. Le 22/11/2024
1 CHENARD Valérie « Les dangers de la numérisation du monde accélérée par le confinement et la gestion du Covid 19 » France soir – 18/12/2020
2 Cet ordre international traditionnel en occident a été instauré en 1648 par le Traité de Westphalie et a été rappelé par la charte de l’ONU en 1945.
3 PUPPINCK Gregor « Les droits de l’homme dénaturé » Ed° du Cerf (2018)
4 DAMMBECK Lutz « La toile, voyage en cybernétique » documentaire ARTE 2005
5 Marc CHOPPLET (dir.) « Penser l’avenir : le CESTA, un think tank atypique » Quaderni, 89 | Hiver 2015-2016, mis en ligne le 05 janvier 2018 URL : http://journals.openedition.org/quaderni/940
6DUFOUR Dany-Robert « Baise ton prochain – Une histoire souterraine du capitalisme» Ed. Babel (2021)
7 Standards comptables internationaux, OMC, OMS, droits de l’homme de 1948 et européens, Union européenne,…
8 CURTIS Adam Documentaire BBC «The century of self» Ep. ¾ « Il y a un policier dans chacune de nos têtes, il doit être détruit » (2002)
9 DAMMBECK Lutz documentaire ARTE déjà cité
10 CHENARD Valérie « Le nouvel ordre moral de 1948 » – Cercle Aristote du 4 mars 2024 relayé par Profession gendarme https://www.profession-gendarme.com/le-nouvel-ordre-moral-de-1948-i-valerie-chenard/
11 SIMONELLI Thierry «La théorie du complot de Karl Popper, une discussion critique» juillet 2022 https://www.thsimonelli.net/pdf/Simonelli-PopperComplot.pdf
12 Voir la Démocracity conçue par Edward Bernays, neveu de S. Freud, pour l‘exposition universelle de New York 1939 in « the century of self » documentaire ARTE déjà cité dans l’épisode ¼
13 MIRCOVIC Nicolas « L’Amérique empire » – Temporis ((2022)
14 BENHESSA Ghislain « Le totem de l’état de droit – Concept flou, conséquences claires » Editions l’Artilleur (2021)
15 Cour de justice de l’union européenne (Union européenne) à Luxembourg et Cour européenne des droits de l’homme (Conseil de l’Europe) à Strasbourg
16 SPINOSI PatriceConférence parue dans un article de la Revue de Jurisprudence Commerciale, mai-juin 2017, Numéro 3 «Il est désormais acquis en jurisprudence tant par la CrEDH, le conseil constitutionnel, la cour de cassation ou le conseil d’Etat que toute personne morale peut être débiteur ou créancière de droits fondamentaux au même titre qu’une personne physique » p. 2https://droit-et-commerce.org/conferences_passees/lentreprise-et-les-droits-fondamentaux
17 sur la réédition de « L’Europe des juges » 1976 de R. LECOURT https://www.nonfiction.fr/article-2298-leurope-par-les-juges.htm
18 19 révisions constitutionnelles de 1992 (traité de Maastricht) à 2008 (traité de Lisbonne) ont été faites pour adapter la constitution au droit européen
19 https://www.senat.fr/connaitre-le-senat/evenements-et-manifestations-culturelles/les-revisions-de-la-constitution/discours-prononce-par-m-philippe-seguin-le-5-mai1992-a-lassemblee-nationale.html
20 VAN HOFFEL Hugo « Les géants du net, ennemis d’état » Documentaire Canal + Spécial investigation (2014)
21 VION-DURY Philippe « La nouvelle servitude volontaire – Enquête sur le projet politique de la Silicon Valley » PYP éditions2016
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