Quelqu’un m’a dit « on ne se suicide que quand on a des remords ».
Quelqu’un m’a dit on ne se suicide que quand on a des remords.
Le remords du gendarme.
Il s’est suicidé parce qu’il avait du remords dites-vous ?
Mais le remords de quoi ?
D’avoir vu ce que peu d’entre nous ont vu ?
D’avoir vu des enfants morts sur le bord d’une route à cause d’un alcoolique au volant, ou d’un sombre crétin qui avait pris la route pour un circuit automobile ?
D’avoir vu des femmes meurtries dans leur chair à cause d’un mari violent ?
D’avoir vu des jeunes ados morts par overdose à cause de dealers ?
D’avoir vu des corps calcinés dans des incendies ?
De voir des délinquants libres comme l’air après avoir été interpellés à cause de certains juges « bisounours » ?
Le gendarme n’est pas seulement « cet emmerdeur » qui vous fait souffler dans l’éthylotest ou contrôle votre véhicule et qui vous mets un PV parce que vous ne respectez pas le code de la route…
Un gendarme c’est un homme comme les autres, avec ses forces, ses faiblesses et sa sensibilité.
On ne peut pas être impunément confronté à toute la misère du monde et s’en sortir indemne.
Alors certains craquent, mais ce n’est pas du remord. C’est un sentiment d’impuissance face à toutes les horreurs qu’ils voient tous les jours et que vous ne pourriez pas supporter de voir, si souvent, sans l’aide d’un psychologue expérimenté.
Alors c’est facile derrière un écran de déverser sa haine des flics.
N’oubliez pas, un jour, celui qui vous sortira de la merde sera peu être un gendarme, plein de remords, mais dont la mission est de vous secourir. Il le fera parce que c’est sa vocation.
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