Que peut-on espérer quand on arrive dans le mur ?
Suite à l’invitation du rédacteur en chef de feu Morzhed hoc’h à continuer de m’exprimer sur Profession gendarme et les appels de pied de certains réfractaires en pantoufles bien chaudes, je me décide de sortir de mon petit confort de grand inutile de France pour satisfaire la requête générale.
Ceux qui ont déjà lu mon expression acrimonieuse savent que je ne fais pas dans la dentelle. Je ne dirai jamais d’un abruti qu’il est en phase d’acquisition de matière grise. Ce serait lui prêter une velléité qu’il n’a pas. Je reste objectif, aussi je ne dirai jamais par convention dogmatique ou optimisme exacerbé que la soupe est bonne alors qu’elle est rance ou l’inverse. De ce fait, j’espère simplement que le comité de lecture de ce site ne s’offusquera pas de mes propos et qu’il publiera sans réticence mes billets d’humeur qui n’engagent par ailleurs que moi.
Ce premier article porte naturellement sur ce qui enflamme actuellement la crédulité des français dans ces élections législatives. Il faut bien se rendre compte que c’est le non événement majeur du moment. J’ai attendu le résultat final pour dresser noir sur blanc mon avis qui rejoint la fameuse réplique dans le film – La femme du boulanger -, « Tu n’est donc pas cocu par accident, tu es cocu de naissance ». Avec les précédentes élections européennes, nous avions eu le tempo de l’absence de raisonnement de la part de la population européenne. Elle se plaint à juste titre de tout un bric-à-brac de malheurs, mais elle revote inlassablement pour les responsables de ses infortunes. Comme la boîte de Pandore n’est toujours pas refermée, comment espérer quoi que ce soit de salvateur tant dans notre pays que dans ceux du vieux continent ?
Lors de ces législatives, il y a eu un vote sanction, un vote épidermique, un vote aveugle qui de par sa nature ne peut pas lire les programmes en lice. Il va falloir très sérieusement se mettre au braille, les gens. Vouloir du vrai changement et voter perpétuellement pour que tout reste peu ou prou statique est la marque d’un problème conatif majeur.
Durant la campagne, très peu de candidats se sont dressés contre la projection guerrière qui se met en place à grands coûts de promotion. Avec des rhétoriques différentes, tous les appareils politiques valident tous les segments qui nous détruisent. Notre appartenance à cette Europe vassale des USA, appelée pudiquement « Fédéralisation des pays européens », n’est que la mise en place de la nouvelle forme du bolchevisme. Elle détruira définitivement nos nations. Nous en observons déjà les projections : Annihilation de l’individu dans son intrinsèque, l’appropriation des biens, des propriétés et des moyens de production, le nivellement social par le bas, la destruction des spécificités des terroirs, la censure et le refus de la libre expression donnant souvent des procès Staliniens, la gabegie énergétique, etc. Le tout est détenu de main de fer par une coterie sectaire dont certains membres ont dans leur lignée des esclavagistes qui ont fait les grandes heures sombres du XVIIème siècle. Est-ce étonnant de voir se bolcheviser la communauté européenne quand on sait que Lénine et Trotski ont été financés par les grandes banques anglo-américaines de l’époque et qui sévissent toujours de par le monde en accompagnant les révolutions colorées ? Je renvois le lecteur sur le gang Milner qui a, depuis la guerre de Boers défini la politique du XXème siècle. Il comprendra que l’Agenda 2030 ou le Bolchevisme, c’est la même chose, la tête de Janus.
En un mot, nos candidats, gagnants ou perdants de cette kermesse citoyenne, de par leur positionnement de soumission plus ou moins revendiquée, défèquent sur tous les principes des droits de l’Homme. C’est assez inouï qu’aucun de ces prétendants politiques ne se rende pas compte de cette anomalie sociétale, philosophique, morale.
Les français ont choisi une nouvelle enseigne, mais la boutique reste la même avec son stock obsolète. N’importe quel rayeur de parquet dans son ambition personnelle démesurée ne se rend pas compte que les vrais marionnettistes lui refilent une patate si chaude qu’il la laissera choir sur le plancher vermoulu des évidences sociétales. Le tsunami des réalités économiques et financières va autant balayer les mièvreries des électeurs que sa propre crédibilité. Il endossera toutes les responsabilités du désastre complet de la France pourtant échafaudé depuis la prise du pouvoir par Pompidou. C’est dire l’inconscience générale de ce pays depuis des lustres.
Que peut-on espérer quand on vit dans un territoire où il n’y a plus de création de richesses entretenant le social, le fonctionnement général du pays, le financement des projets, l’entretien des structures, etc ? Vivre à crédit n’a qu’un temps et nos usuriers vont mettre fin imminemment sous peu à notre esprit de cigale volage et paresseuse. Ils ont tout ponctionné, il leur faut liquider l’établissement pour faire un dernier billet. Ils nous laisseront dans la panade la plus complète, but inavoué du départ.
Quiconque au pouvoir ne pourra pas redresser la barre tant qu’il ne prendra pas son courage à deux mains pour défendre les intérêts réels de la France. Cette dernière est attaquée sur tous les fronts. De l’intérieur à l’extérieur, tous veulent la disparition de ce pays et son rayonnement mondial. La compétition géopolitique internationale n’est pas un mythe. En géopolitique, croire que nous avons des amis et des alliés est une faute très grave. Nos pseudo partenaires occidentaux veulent s’approprier (après avoir déjà rapté tous nos fleurons industriels et technologiques, saboté nos liens d’intérêt avec tous nos fournisseurs et partenaires économiques tant russes qu’africains) nos territoires maritimes où les ressources sous-marines sont énormes, notamment dans le Pacifique, d’où les agitations actuelles dans la région.
Il serait de bon aloi que la France s’émancipe de la tutelle américaine qui joue contre elle. N’étant plus qu’un pays à la ramasse qui n’a plus rien à offrir, la France ne peut intégrer les BRICS. Pourtant, il serait très judicieux d’en être. À défaut, la France doit recouvrer sa position de puissance médiatrice dans une autonomie parfaite. Il va être très long le chemin de sa rédemption. Mais qui veut peut. Ceci demandera du courage, de la ténacité et une grosse dose d’abnégation. En premier lieu, il faudra recouvrer la cohérence des raisonnements et en finir avec la scotomisation multisectorielle et/ou politico-économique que tous nos représentants nationaux trimballent dans leurs besaces. C’est dire l’ampleur du problème. Entre les idiots-utiles et les traîtres, on est pas sorti de l’auberge.
WD
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