Que cache le retrait du vaccin d’AstraZeneca ?
Chère lectrice, cher lecteur,
La nouvelle est tombée comme un couperet : AstraZeneca retire son vaccin contre la COVID-19 du marché mondial.
L’explication officielle du groupe pharma britannique est que “la demande est en baisse”.[1]
Une réponse de Normand… Évidemment que la demande est en baisse puisque la crise est officiellement passée !
Alors qu’est-ce qui se cache vraiment derrière ce retrait ?
J’y vois au moins 4 raisons.
1 : Une efficacité qui fait débat depuis les débuts (c’est rare)
L’efficacité du vaccin AstraZeneca a suscité des débats depuis son lancement.
Initialement, les études avaient montré une efficacité globale de 72% contre les infections symptomatiques au SARS-CoV-2 après deux doses administrées avec un intervalle de 8 à 12 semaines.
Cependant, cette efficacité varie en fonction des variants du virus.
Par exemple, contre le variant Alpha, l’efficacité après deux doses était de 74,5%, tandis que contre le variant Delta, elle tombait à 67%[2]–[3].
Dans son récent communiqué de presse, AstraZeneca invoque également l’émergence de nouveaux variants du SARS-CoV-2 pour justifier le retrait de son vaccin Covid.
La vérité est que le vaccin n’a jamais montré une efficacité suffisante contre ces mutations, parole de l’OMS.[4]
Et pire encore : non seulement ils n’étaient pas efficaces, mais en plus, de nombreux cas d’effets secondaires graves se sont mis à apparaître dans les médias.
2 : Des effets secondaires graves
Le vaccin AstraZeneca a été très tôt associé à de rares mais graves effets secondaires.
Et ces effets secondaires, notamment les cas de thromboses, ont terni la réputation du vaccin.
L’un des plus notables est le syndrome de thrombose avec thrombocytopénie (TTS), un trouble impliquant des caillots sanguins inhabituels associés à de faibles niveaux de plaquettes sanguines.
Ces incidents ont été suffisamment préoccupants pour que plusieurs pays – France, Allemagne, Italie, … – suspendent temporairement l’utilisation du vaccin et restreignent son administration à certaines tranches d’âge.[5]
D’autres effets secondaires graves, tels que le syndrome de Guillain-Barré, ont également été signalés, bien que leur lien direct avec le vaccin soit encore à l’étude. [6]
Pourtant, ces incidents n’étaient pas spécifiques à ce vaccin.
Les vaccins à ARNm de Pfizer et Moderna ont également été associés à des effets indésirables. Cependant, la couverture médiatique et la gestion de ces crises ont été très différentes pour ces 2 autres laboratoires.
Ils prétendent avoir une noble cause commune : “sauver la population mondiale du virus”…
Mais vous voyez bien qu’ils préfèrent se mettre des bâtons dans les roues plutôt que de s’entraider !
Et pourquoi cherchent-ils à se mettre des bâtons dans les roues ? Eh bien c’est que leur “noble cause” est peut-être ailleurs…
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Suite de la lettre ci-dessous
3 : 200 millions de doses non-utilisées
AstraZeneca a conclu des contrats d’achat anticipé pour ses vaccins contre la COVID-19.
Ces contrats stipulent que les pays devaient acheter des doses en avance afin de garantir leur approvisionnement une fois le vaccin approuvé.
L’Union européenne a ainsi signé un accord d’achat anticipé avec AstraZeneca le 27 août 2020, qui prévoyait l’achat initial de 300 millions de doses avec une option pour 100 millions de doses supplémentaires.[7]
Certains accords ont même rendu obligatoire l’achat de nouvelles doses jusqu’en 2022.[8]
Ces accords d’achat anticipé ont permis à AstraZeneca de sécuriser des commandes importantes avant même la validation finale des vaccins !
Mais voilà : cette opération s’est révélée être un immense gâchis.
En 2022, le Serum Institute of India (SII), un partenaire majeur d’AstraZeneca pour la fabrication du vaccin, a déclaré qu’il restait environ 200 millions de doses inutilisées dans ses entrepôts.
La production a été arrêtée en décembre 2022 en raison de la baisse de la demande mondiale et du phénomène de « fatigue vaccinale ».[9]
Autrement dit, le vaccin est un échec financier.
4 : Une histoire de gros sous
Ne soyons pas naïfs, les enjeux financiers des vaccins Covid sont colossaux.
Ces vaccins représentent une manne économique sans précédent pour les laboratoires.
AstraZeneca, en difficulté face aux géants comme Pfizer et Moderna, pourrait très bien choisir de rediriger ses ressources vers des projets plus lucratifs ou stratégiques.
On parle déjà de la recherche sur des traitements antiviraux ou des vaccins de nouvelle génération.
L’entreprise collabore avec des institutions prestigieuses comme l’Université d’Oxford et des partenaires industriels pour créer des vaccins optimisés capables de générer des réponses immunitaires durables contre le COVID-19 et d’autres maladies infectieuses.[10]
En d’autres termes, le laboratoire retire son vaccin…mais ne lâche pas la “vache à lait” COVID !
“Il est bon mon poisson !”
À mon sens, le retrait du vaccin d’AstraZeneca témoigne de la réalité des luttes de pouvoir au sein de l’industrie pharmaceutique.
Il montre à quel point la gestion de la crise sanitaire a été marquée par des intérêts financiers et politiques.
Le vaccin n’est pas une problématique de santé publique, mais un enjeu économique – à qui vendra le mieux son poisson sur la place du marché…
Prenez soin de vous,
Thibaut Masco de Santé Non Censurée
P.S. : Et vous, quel effet vous fait cette nouvelle ? Dites-le moi ICI !
Sources :
[1] https://fr.finance.yahoo.com/actualites/astrazeneca-retire-vaccin-contre-covid-092136743.html
[6] Idem
[8] https://www.bmj.com/content/380/bmj.p725
Source : Santé non censurée
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