Puylaurens. Gendarmerie : la brigade se féminise
Au cours des derniers mois, la brigade territoriale de Puylaurens a vu arriver quatre éléments féminins, au sein d’un effectif essentiellement masculin. Nadia, Maud, Alix et Alexandra apportent leur vision du métier, une touche féminine, dans un univers où il est nécessaire de s’imposer tous les jours. La brigade n’avait pas eu de recrue féminine depuis octobre 2009. Maud Aquin est la première à être arrivée, en janvier 2012, suivie ensuite de Nadia, d’Alexandra et d’Alix. Comme elles le disent en chœur : «Nous avons toutes un fort caractère, ce qui nous permet de nous imposer dans ce milieu d’hommes. C’est un métier, où l’on est confronté à des situations différentes au quotidien. Ce n’est jamais la routine et il faut arriver à s’imposer sur des interventions parfois délicates. On voit les choses d’une autre façon. On se remet en question tous les jours.»
Les quatre jeunes femmes se sont bien intégrées au sein de la brigade. Comme l’explique Stéphane Radaëlli, le major de la brigade : «Ce qui a changé avec leur arrivée, c’est qu’elles ont une autre approche des événements, des situations, une autre analyse des faits, une souplesse dans la programmation du service, dans les situations, notamment en police judiciaire, dans le cadre de violences faites aux femmes, aux enfants, analyse pertinente sur les situations de conflit au sein du couple avec la perception de certains signaux, peut être non perçus par nous les hommes. Leur présence peut également éviter des violences lors de certaines interventions, une touche féminine dans les locaux et dans les échanges au quotidien. Que du plus quoi.» Alix, Alexandra, Maud et Nadia sont très soudées entre elles. «Nous sommes gendarmes 24 heures sur 24. Il y a des cas qui nous touchent plus que d’autres, alors on en parle ensemble. Nous partageons les mêmes valeurs et nous ne sommes pas que de simples collègues. Il y a un temps pour tout. Le travail et la rigolade. Nous entretenons des relations amicales, en dehors du travail, pour se voir dans un autre contexte», concluent les filles.
Source : La Dépêche
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