Pradettes. Le GIGN arrête un braqueur en fuite

Une unité d'intervention du GIGN a réveillé el suspect hier matin vers 6 heures, dan le qaurtier de spradettes à Toulouse./ Photo GIGN, illustration

Quarante-trois mois de traque et hier matin à l’aube, la fin de la cavale. Dans un appartement du quartier des Pradettes, à Toulouse, le GIGN a surpris un homme jamais oublié par les gendarmes de la Haute-Garonne. Et pour cause. Cet individu âgé d’une trentaine d’années est soupçonné d’avoir ouvert le feu avec ses complices sur des militaires de la brigade de Cugnaux. C’était le 3 avril 2010, un samedi.

Cet après-midi-là, trois individus avaient fait irruption chez un bijoutier de Pinsaguel, au sud de Toulouse. L’alerte avait été très vite donnée et sur le chemin du retour, le véhicule des braqueurs avait été pris en chasse par une patrouille de la brigade de Cugnaux.

À Portet, sur la route d’Espagne, les voyous n’avaient pas hésité et avaient ouvert le feu. Pas avec de la grenaille : au 357 Magnum ! La voitures des gendarmes avait fini sa course sur le bas-côté ; deux balles s’étaient perdues sur des véhicules des particuliers. Deux jours plus tard, encore tremblante, une conductrice avait confié dans les colonnes de La Dépêche : «J’ai vu les voyous tirer j’ai cru que nous allions mourir !»

Il menace de mort son ex

Après cet échange de coups de feux, et des tirs en direction de l’hélicoptère de la gendarmerie (!), les quatre voyous s’étaient réfugiés dans la cité de Bellefontaine où, sous la menace, ils avaient obligé une femme à les cacher pendant que gendarmes et policiers fouillaient le quartier.

Seulement dans leur fuite, les braqueurs avaient abandonné la voiture et différentes affaires, dont une arme. Les enquêteurs de la section recherches de Toulouse ont pu, au bout de quelques semaines, mettre des noms sur les suspects. Trois avaient été depuis arrêtés, une quatrième, en permission de la maison d’arrêt de Seysses le jour du braquage (!) avait disparu. Parti «au bled» se faire oublier, il a peut-être pensé que les gendarmes ne pensaient plus à lui. Il venait de reprendre le chemin de Toulouse. Erreur.

Surtout qu’il a depuis fait un esclandre chez son ex-compagne, mère de sa fille. Cela a entraîné l’ouverture d’une enquête pour «menace de mort». C’est d’ailleurs pour ce délit qu’il a été arrêté hier matin. Il pourrait être présenté au parquet aujourd’hui.

Source : La Dépêche

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