Pourquoi les soldats plaquent-ils l’armée ?
Quelles conclusions tirer de 2 articles du Parisien sur le sujet ? “32 % des militaires du rang dans l’armée de Terre dénoncent leur premier contrat” ; “Les gradés chouchoutent la génération Z pour ne pas les dégoûter de la vie militaire”…
On est mal barrés… mais fallait s’y attendre. Comment demander à la jeune génération, chouchoutée, consultée, désirée, poussée à faire des études, … d’en baver les yeux fermés et d’en redemander ? « Cette génération n’accepte pas facilement la contrainte » dit-on.
Le Parisien d’évoquer quelques anecdotes, de jeunes soldats de la patrouille Sentinelle méprisé, insultés par des voyageurs dans la gare. La haine de l’armée… ça a commencé avec la guerre d’Algérie et ça a culminé avec Mai 68. Il est interdit d’interdire… Allez faire entendre ça à des gradés ! Comment faire la guerre si chaque soldat de base discute les ordres ? Comment faire si on ne peut plus dire à un pioupiou qui la ramène “ferme ta gueule” sans qu’il déserte ? Même si le temps où pour apprendre aux petits jeunes à obéir aveuglément on leur demandait de passer des journées à faire des tas de cailloux aux 4 coins de la caserne est terminé…
Et puis la jeune génération a été gâtée, elle a envie de vivre dans sa région, près de sa famille…
Sans parler des salaires… pas mirobolants pour le troufion de base alors que nombre de métiers en tension proposent plus. Alors 1/3 des engagés signent pour 5 ans et n’ont font que 2 et ils sont très peu nombreux à signer une deuxième fois pour 5 ans.
Et il n’y a pas que les soldats ! Le personnel civil également se fait la malle…
Conséquences de tout cela : l’armée coûte de plus en plus cher à la nation puisqu’il faut former sans cesse toujours plus d’hommes qui, une fois formés, quittent le métier… et l’armée n’est plus l’armée. On manque drastiquement d’hommes, notamment de sous-officiers.
Conséquence humaine : « Les bons éléments sont surexploités pour combler les défaillances de ceux qui n’ont pas le niveau ou l’état d’esprit, et le résultat c’est qu’ils n’en peuvent plus et ont envie de partir. C’est un cercle vicieux »
Et on n’a pas parlé de la lassitude de tous ceux qui ne rêvaient que de défendre leur pays, d’action… et qui se retrouvent à gérer des tonnes de paperasses. Ben oui la bureaucratie gangrène tous les corps de métier, même l’armée !
Pourtant, tous les ans, il y a encore sept ou huit cents engagés volontaires qui font leurs classes à Coëtquidan, dans le Morbihan, l’un des 11 centres de formation de militaires français.
Les formateurs ne sont que douceur, explications… de vrais pères pour nos jeunes. Il est fini le temps des brimades, de la maltraitance… Surtout ne pas faire fuir le jeune motivé… Il faut pourtant les entraîner à l’exercice, à la fatigue… certains n’ont jamais fait de sport, les premiers jours sont durs, rallye à 3 h du matin, parcours amphibie en treillis,
Source : Résistance Républicaine
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