Pour toucher les seniors, la gendarmerie des Vosges communique… sur des sachets de baguette

Vue(s) : 634

300 boulangeries et pharmacies ont accepté de participer à l’opération.

FRED TANNEAU AFP

JLG dit :

12 avril 2019 à 11 h 43 min

Au lieu de dépenser en communication auprès des séniors, la Gendarmerie serait mieux inspirée de protéger les mêmes séniors des pratiques commerciales agressives exercées par Enédis, ses sous-traitants et ses poseurs dans le cadre du déploiement du compteur connecté Linky. Ces pratiques sont sanctionnées pénalement mais les brigades, sous la pression des préfets refusent d’enregistrer les plaintes alors que c’est obligatoire.
Aucune loi n’impose d’accepter un tel compteur et même si la loi de transition énergétique l’imposait, ce qui n’est pas le cas, l’obligation n’étant que pour Enédis, elle serait nulle et non avenue pour le passé, les lois n’étant pas rétroactives. Elle ne pourrait disposer que pour l’avenir et c’était d’ailleurs l’esprit de la directive qui proposait des compteurs communicants, sans préciser de technologie particulière, pour les seuls nouveaux branchements.
A l’occasion de ces contacts rendus nécessaires par les infractions d’un opérateur les gendarmes auraient tout le loisir de donner des conseils aux séniors.
Il est schizophrénique de vouloir d’un côté faire semblant de protéger les séniors et leurs données personnelles et de l’autre laisser introduire au coeur du domicile le moyen technologique de piller toutes les données comme l’ont montré différentes affaires de piratages. En effet le CPL G3 est un système qui permet le protocole internet qui sera un cheval de Troie, en particulier pour les personnes âgées qui ne maîtrisent pas la complexité de cette technologie.
Ici comme ailleurs il vaudrait mieux faire notre travail que de la communication de façade.
JLG
C.E. honoraire de Gendarmerie.

Répondre

Laisser un commentaire Annuler la réponse