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La gendarmerie a réuni ses équipes cynophiles de Bretagne, jeudi 7 novembre, à Pont-Scorff (Morbihan). Quatre exercices étaient au programme des chiens et de leurs maîtres : pistage, recherche de stupéfiants, héliportage et défense.
Exercice de défense avec le berger malinois pour entretenir son mordant. | OUEST-FRANCE
Treize des dix-huit gendarmes maîtres chiens et leurs fidèles compagnons de la région Bretagne se sont entraînés, jeudi 7 novembre 2019, sur le stade Armand-Penverne de Pont-Scorff, près de Lorient (Morbihan).
L’objectif ? « Les confronter à des situations pouvant se reproduire en opération pour qu’il ne soit pas surpris », explique le chef Marion, maître-chien à Rennes. Cette journée annuelle de formation a tourné autour de différents exercices pratiques : héliportage, défense, recherche de stupéfiants et pistage.
Entente entre l’animal et l’homme
Formés pendant quatorze semaines à Gramat, dans le Lot, les maîtres-chiens et les chiens (essentiellement des bergers malinois et bergers allemands) développent une vraie complicité. « Cette entente entre l’homme et l’animal est nécessaire pour que les deux soient opérationnels. »
À partir de ses deux ans, le chien peut être apte au service. Il a droit à un entraînement quotidien, avant de mériter, quand il a 9 ou 10 ans, une retraite auprès de son maître ou d’une famille d’accueil.
Les chiens ont chacun leurs spécialités : actions de défense, recherche de billets, d’explosifs, d’armes, de produits stupéfiants, de personnes…
Cette année, ils sont intervenus sur quelque deux cents interventions. Dont des recherches de personnes disparues. « Dix-huit interventions ont été positives », rappelle le Général de corps d’armée, Alain Pidoux, commandant de la région de gendarmerie de Bretagne.
L’an prochain, « l’équipe cynophile de Rennes devrait avoir des saint-hubert » . Ces chiens ont des capacités olfactives supérieures à d’autres races. Leur particularité : ils peuvent être utilisés en milieu urbain.
Source : Ouest-France
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