POLITIQUE & POUVOIR
Le bon sens populaire a bien compris que la sphère politique ne fait jamais rien dans l’intérêt intégral du peuple. Bon nombre d’électeurs ne votent plus à cause de ce constat bien navrant et réel. Lorsqu’une force politique s’installe aux commandes du pays, rien ne change pour la globalité de la communauté. Il faut bien comprendre qu’arriver aux affaires n’est pas synonyme de prendre le pouvoir. N’importe quelle force politique qui se hisse à la gestion du territoire est subordonnée à ceux qui possèdent les clefs de la réelle autorité pour la simple raison que c’est eux qui les y ont placé toujours avec l’aide de l’ingénierie sociale. Qui sont-ils ? Ceux qui ont l’argent, l’argent nerf de la guerre, l’argent moteur des réseaux de la domination. Soyons très clair, il n’y a que le pauvre qui croit que l’argent ne permet que de bien vivre. L’argent, c’est le pouvoir et il a trop souvent une odeur nauséabonde.
Tout électeur sensible à une valeur politique quelconque s’est retrouvé trahi par ses représentants officiels depuis Mitterrand. Chirac a oublié son discours de Cochin, mais Sarkozy détient le pompon de la félonie avec son « mini traité » de Lisbonne. Mélenchon n’est guère loin derrière lui avec ses multiples abandons de lutte et arnaques dites « erreur de vote ». Nous ne reviendrons pas sur le retrait de LFI au profit de Miss 49,3 lors des dernières législatives. Ce qui prouve que ses troupes de base sont incroyablement soumises au desiderata de ce renégat et consorts. Cette renonciation prend à contre-pied le côté « insoumis » de ce parti. Vous me direz que ceci n’est pas plus affligeant que l’annonce de Finkielkrau, anti RN notoire qui a appelé à voter pour ce parti du Renoncement National au motif du prétendu antisionisme des LFI.
Comment, par quelle magie Mélenchon, grand fer de lance du Grand Orient de France, peut-il être antisioniste ? Ceci procède à l’enfumage de ses électeurs issus de l’immigration musulmane. Que ces derniers réfléchissent bien sur l’honnêteté tant du personnage que du directoire obscur de ce parti. Une diatribe de bon aloi ne garantit pas son honnêteté.
Nous l’avons compris dans l’acte, tous les partis politiques sont des faux drapeaux qui servent, au top de la hiérarchie intérieure, la cause néoconservatrice. L’éventail de l’offre politique est dans les mains de l’oligarchie pas que française. Pas étonnant que le peuple soit toujours le dindon de la farce. La piétaille de ces partis politiques illusoires, elle, reste dans ses croyances et illusions. Localement, ceci se révèle par la qualité de nos élus qui ne sont, avec tout le respect que je leur dois, que des grosses truffes utiles et inféodées au système. Parmi ces édiles, il y a bien sûr les naïfs, mais il y a surtout des incultes, des carriéristes dépourvus de toute hauteur, des chefaillons locaux aux seules ambitions familiales ou de confrérie, des rêveurs qui doivent impérativement se réveiller. La crédulité ça va bien 5 minutes. Au-delà, c’est le paroxysme de la scotomisation.
Ceux qui comptent lourdement dans la pétaudière électorale sont promus par les tireurs de ficelles. Ils ont tous les médias avec eux ce qui est un indice de qui roule pour qui. En ce moment, il y a pléthore de jeunes blancs-becs qui arrivent aux affaires depuis les cuisines politiques peu reluisantes. La cooptation joue plein pot. Par ailleurs, ce n’est pas un hasard si l’association ANTICOR a perdu son agrément. Il ne faut pas empêcher les petites combines entre amis.
En amont, il y a la sélection des meilleurs élèves dans les instituts et les hautes écoles où l’endoctrinement de l’état profond est majeur sinon unique. Ces lieux sont une sorte de supermarché où les vrais détenteurs du pouvoir prélèvent l’excellent produit suivant leurs critères. Les meilleurs (comprendre les plus malléables) sont extirpés de ces moules pour s’en servir pleinement. Si ces futurs élus ont des casseroles diverses et variées accrochées à leurs basques, c’est encore mieux pour faire pression sur eux le jour venu où la faute grave jaillirait ou l’émancipation viendrait les titiller. DSK en a fait les frais.
Il y a aussi ceux qui utilisent le suffrage pour favoriser leur business et améliorer les liens d’intérêts ou pour se faire une place plus ample dans la coterie économique de haut vol. Ils s’insinuent dans le maillage de la gouvernance. Puis d’autres sont propulsés directement par des groupes influents dont ils font parties pour boucher les trous ou mener des opérations électorales peu avouables. NDA peut en témoigner.
Tous sont placés ou choisis au sein des appareils politiques par l’état profond pour amener à bien les ordres supérieurs. Finalement, nous sommes revenus au vote censitaire en mode indirecte. Le résultat désastreux de la déliquescence de l’unité française économico-sociale n’est donc pas étonnant.
Lors des prochaines élections, je vous recommande avant de choisir votre marionnette de regarder son profil et de gratter le vernis. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Quel est son cursus ? Quel est son actif ? A quel(s) groupe(s) appartient-elle ? Quelles sont ses relations et liens connexes ? Quelles sont les preuves de sa compétence ? Si d’aventure elle a été dans un poste de commandement, a-t-elle mis en œuvre concrètement sa pertinence, si elle en a, pour le bien de tous ? Travaille-elle avec ses « convictions » pour l’ensemble de la collectivité ou pour sa seule clientèle au final bien restreinte ? Il y a des lustres où la valeur du bien commun est oubliée par le personnel politique dans son ensemble.
Électeurs de gauche comme de droite dans votre multitude, vous devez vous poser ces simples questions de base si vous ne voulez pas vous faire tirer au miroir aux alouettes une fois de plus lors des prochains jeux électoraux. Hors accident d’essence Marconienne, les prochains seront en 2026 pour les municipales. Il est vrai, d’ici là, la grande crise aura changé drastiquement le paysage économico-politique, mais ce reflex devra rester de rigueur pour ne pas se faire manipuler une fois de plus.
DdG
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