Policier incarcéré suite à l’affaire Nahel : Il serait en paix avec sa famille s’il n’avait pas pris le risque d’arrêter cette voiture dangereuse
- Camille
- 25/10/2023
Suite à l’affaire Nahel, l’auteur du tir, un motard de la police nationale, a été mis en examen le jeudi 29 juin 2023 pour homicide volontaire et placé en détention provisoire. Cette décision est extrêmement rare. Le fonctionnaire se trouve toujours derrière les barreaux.
Dans une vidéo postée sur TikTok, la policière et syndicaliste Linda Kebbab revient sur l’affaire et alerte sur le fait que nombre de policiers préfèrent ne plus intervenir lors de refus d’obtempérer, au risque qu’un drame survienne juste après.
Cette affaire, qui a suscité de vives réactions, met en lumière les défis auxquels sont confrontés les membres des forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions. La mise en examen pour homicide volontaire d’un policier dans l’exercice de ses fonctions est un événement rare et soulève des questions importantes sur la légitime défense et la manière dont la justice traite de tels cas.
L’intervention de Linda Kebbab souligne les préoccupations des agents de police quant à leur sécurité et les dilemmes auxquels ils sont confrontés lorsqu’ils se trouvent face à des situations potentiellement dangereuses. L’idée que certains policiers hésitent à intervenir lors de refus d’obtempérer est un sujet de préoccupation, car cela pourrait avoir des conséquences graves pour la sécurité publique.
L’affaire Nahel suscite un débat plus large sur la formation, les protocoles d’intervention et la prise en charge des situations impliquant des forces de l’ordre. Il est important que les autorités et les responsables de l’application des lois abordent ces questions de manière approfondie pour garantir la sécurité des citoyens et des policiers tout en maintenant l’ordre public.
Source : Actu Forces de l’ordre
Policier incarcéré suite à la mort de Nahel lors d’un refus d’obtempérer à Nanterre : Le fonctionnaire reste en prison
Camille 26/10/2023
Le policier qui est intervenu lors du refus d’obtempérer à Nanterre qui a coûté la vie à Nahel le 27 juin dernier, a vu sa nouvelle demande de mise en liberté examinée par la cour d’appel de Versailles ce jeudi 26 octobre.
Le policier, Florian M., âgé de 38 ans, est mis en examen pour homicide volontaire et est en détention depuis le 29 juin. Il avait précédemment demandé sa remise en liberté le 6 juillet, mais cette demande avait été rejetée par la chambre de l’instruction.
Comme le relate BFMTV, par la suite, il avait fait appel de cette décision le 1er août. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles avait confirmé le 10 août le maintien en détention provisoire du policier.
La cour d’appel de Versailles a examiné dans la matinée une nouvelle demande de mise en liberté du policier. Celle-ci a de nouveau été rejetée par la justice. Une incompréhension pour les forces de l’ordre qui se demandent en quoi ce fonctionnaire, qui a été confronté à une intervention très délicate ce jour-là, est-il dangereux pour la société ?
La mort de l’adolescent avait déclenché plusieurs nuits de violences urbaines en France.
Source : Actu Forces de l’ordre
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