Police – profs : alliance contre la violence
Policiers et enseignants sont opposés à une présence permanente des forces de l’ordre dans les établissements scolaires. (Illustration)
Alors que des proviseurs se forment en mode commando – une première -, le gouvernement veut que les forces de l’ordre soient plus présentes pour endiguer les violences scolaires. Mais c’est encore loin de faire l’unanimité.
D’un côté, une quarantaine de chefs d’établissement qui enfilent volontairement le treillis pour se former aux situations de crise sous la houlette des gendarmes. Une première. De l’autre, la nomination contestée d’un gendarme comme proviseur adjoint dans un lycée de banlieue parisienne. Drôle de hasard du calendrier.
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Si aucun des deux événements n’est lié au braquage, le mois dernier, d’une enseignante de Créteil (Val-de-Marne) avec une arme factice, ils interviennent dans un contexte particulier : le gouvernement planche sur un plan d’action contre les violences en milieu scolaire. Selon Emmanuel Macron, il devrait être présenté d’ici le 15 décembre.
Une semaine après l’incident, Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, avait promis une présence accrue des forces de l’ordre dans les écoles. Une mesure loin de faire l’unanimité, même au sein du gouvernement. L’idée provoque des réactions épidermiques aussi bien chez les policiers que dans le milieu éducatif.
Au lycée Maurice-Utrillo de Stains (Seine-Saint-Denis), une grosse cité scolaire de 1 200 élèves, la nomination lundi d’un gendarme comme proviseur adjoint en charge de la sécurité, a déclenché une grève, reconduite ce mercredi pour le troisième jour.
« Des comportements presque criminels »
Maeva* est prof de sciences économiques et sociales dans l’établissement depuis 8 ans. « Nous n’avons pas de violences à l’intérieur mais à l’extérieur. Là, oui, il faudrait des policiers pour empêcher nos élèves de se faire racketter ou agresser. Là, oui, nous réclamons des patrouilles. Mais pas à l’intérieur, où les problèmes doivent se régler par des moyens éducatifs, des conseils de discipline quand il le faut », martèle cette (…)
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Source : News Yahoo
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