Plus de deux ans après la mort de Rémi Fraisse, les grenades offensives de type F1 interdites
Ces grenades utilisées pour le maintien de l’ordre faisaient déjà l’objet d’une suspension depuis le 28 octobre 2014. Le militant écologiste était mort deux jours plus tôt à Sivens.
Rémi Fraisse a succombé à l’explosion d’une grenade tirée par un gendarme lors d’affrontements sur le chantier du barrage controversé de Sivens. PASCAL PAVANI / AFP
Le ministère de l’intérieur a interdit définitivement l’usage des grenades offensives de type F1 utilisées pour le maintien de l’ordre, après la mort de Rémi Fraisse à Sivens (Tarn), le 26 octobre 2014, selon un décret paru jeudi 11 mai au Journal officiel. Ces grenades faisaient déjà l’objet d’une suspension depuis le 28 octobre 2014.
Deux jours plus tôt, le 26 octobre, le militant écologiste Rémi Fraisse, 21 ans, avait succombé à l’explosion d’une grenade tirée par un gendarme lors d’affrontements sur le chantier du barrage controversé de Sivens, dans le Tarn.
Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, qui s’était saisi d’office de l’examen des circonstances de la mort du jeune homme, avait demandé au ministère de l’intérieur le retrait de ces armes en décembre 2016.
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L’enquête judiciaire est close depuis janvier et « risque », selon le père de Rémi Fraisse, de s’achever par un non-lieu. Aucune personne n’est en effet poursuivie dans le dossier. Le gendarme qui avait tiré la grenade présumée mortelle, le maréchal des logis J., avait été entendu en tant que témoin assisté le 18 mars 2016 et n’avait pas été poursuivi. Un rapport de l’inspection générale de la gendarmerie (IGGN) avait déjà blanchi le gendarme en décembre 2014. Il avait estimé que les avertissements nécessaires avaient été effectués avant le tir de la grenade.
Source : Le Monde
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Source : Ouest-France
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