Plougastel-Daoulas. Il perd son permis deux jours après l’avoir obtenu
(Photo d’illustration François Destoc)
Le commandant de l’Escadron départemental de Sécurité routière de la gendarmerie, Anthony Jacquet, n’hésite pas à parler de « record de France du retrait de permis le plus rapide ». Samedi après-midi, à Plougastel-Daoulas (29), un jeune conducteur de 19 ans a été contrôlé par les motards du peloton motorisé de Châteaulin positif aux stupéfiants.
Si le sujet n’était pas si grave…
Lorsque les gendarmes lui ont demandé son permis de conduire, il a présenté son certificat d’examen du permis obtenu deux jours plus tôt. « Cette situation pourrait faire sourire si le sujet n’était pas si grave », commente le commandant Jacquet.
En 2017, sur les routes du Finistère, les moins de 25 ans ont représenté un tiers des tués, les conduites addictives (alcool et/ou stupéfiants) sont la première cause de l’accidentologie mortelle et, enfin, les accidents mortels se produisent majoritairement le week-end.
Ce jeune conducteur réunissait donc tous les critères pour se tuer sur la route quand les gendarmes l’ont contrôlé.
Les six points retirés
La gendarmerie du Finistère rappelle que le taux d’alcoolémie légal pour les permis probatoires est de 0,2 g/l. Les infractions de conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants entraînent le retrait de six points sur le permis de conduire.
Le permis probatoire est doté de six points au moment de son obtention et ne passe à 12 points qu’à l’issue des trois ans si aucune infraction n’a été commise. Si une infraction entraînant un retrait de six points est commise la première année du permis probatoire, le conducteur est informé par lettre recommandée avec accusé de réception de l’invalidation de son permis pour solde de points nul. Il ne peut plus passer de stage de sensibilisation à la Sécurité routière, ni conduire pendant six mois. Il doit repasser l’examen du permis de conduire (code et conduite).
Source : Le Télégramme
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