Pfizer et l’Agence américaine du médicament n’ont plus le choix: un juge leur prescrit le calendrier de publication des informations sur le vaccin COVID
La Food and Drug Administration (FDA) et Pfizer essaient depuis plusieurs mois de retarder la date de publication des documents concernant la sécurité des vaccins contre le Covid. Mais mercredi dernier, le juge fédéral Mark Pittman a rejeté leur n-ième action en justice dilatoire. Le Tribunal fédéral du district nord du Texas a ordonné à la FDA de divulguer environ 400.000 pages de documents relatifs à l’approbation du vaccin COVID de Pfizer. Le premier lot de documents de 500 pages produit en novembre 2021, affirmait que 1 200 décès étaient liés au vaccin de Pfizer-BioNTech 90 jours après l’injection. On comprend davantage pourquoi de plus en plus personnes se montrent particulièrement rétifs à cette vaccination.
Près de 400.000 pages de documents à publier
Dans une ordonnance rendue le 2 février, le tribunal fédéral du district nord du Texas a ordonné à la FDA(Food and Drug Administration)de publier les documents concernant l’approbation du vaccin contre le Covid-19 de Pfizer. Cette ordonnance est liée à une affaire judiciaire en cours.
En effet, en août 2021, un groupe de médecins et de professionnels de la santé publique avec des scientifiques d’institutions comme Harvard, Yale et UCLA, le PHMPT Public Health and Medical Professionals for Transparency a demandé à la FDA de publier « les données et informations relatives au vaccin Pfizer ». Elles concernent notamment la sécurité et l’efficacité du produit.
Mais, l’agence avait rejeté cette requête. Le PHMPT a donc décidé de porter l’affaire devant la justice , après que la FDA avait rejeté sa demande initiale de liberté d’information ou Freedom of Information Act (FOIA).
Dans cette demande, le PHMPT demandait à la FDA de publier « toutes les données et informations relatives au vaccin Pfizer », y compris les données sur la sécurité et l’efficacité, les rapports sur les effets indésirables et la liste des ingrédients actifs et inactifs.
La FDA, sous la pression de Pfizer, a essayé de gagner du temps. Mais dans son ordonnance du 6 janvier 2022, le juge fédéral Mark Pittmann exige la publication des données. L’agence est donc tenue de divulguer les centaines de milliers de pags qu’elle tient sous clé. Le juge a d’ailleurs préciser que l’unité de mesure d’une page correspondait à deux pages selon les critères proposés par la FDA. .
A cet effet, le tribunal fédéral du district nord du Texas a mis en place un calendrier précis. Il demande à la FDA de publier 10.000 pages le 1er mars, la même quantité le 1er avril 2022. Ensuite, la FDA devra procéder par paquets de 80.000 pages aux dates du 2 mai, du 1er juin et du 1er juillet 2022. Puis 70.000 pages avant le 1er août 2022 et enfin, 55.000 pages.
Des informations préoccupantes et différentes manœuvres pour cacher les faits
Suite à cette ordonnance, Pfizer avait déposé un mémorandum auprès de la justice le 21 janvier dans le « but de garantir que les informations exemptées de divulgation, en vertu de la loi sur la liberté d’information, soient protégées de manière adéquate ».
Pfizer déclarait accepter la publication des documents. Cela dit, l’entreprise souhaitait intervenir dans l’affaire afin de pouvoir s’assurer que des données confidentielles qui ne concernent pas l’affaire ne soient pas divulguées.
Dans un mémoire déposé le 25 janvier, les avocats de PHMPT, ont demandé au juge Pittman d’annuler la requête de Pfizer, donnant naissance à l’ordonnance du 2 février.
De son côté, la FDA a demandé bien plus de temps, car elle ne disait ne pas disposer de personnel capable d’assurer l’édition et la divulgation d’autant de documents. Elle avait indiqué qu’elle pourrait publier que 500 pages par mois. A en tenir compte, il aurait fallu attendre 75 ans pour que tous les documents demandés soient publiés.
En novembre 2021, la FDA a déjà produit un premier lot de documents comportant 500 pages. Ils ont révélé que les vaccins ont causé 1.200 décès. Ces effets secondaires graves survenaient dans les 90 jours qui avaient suivi l’utilisation du vaccin de Pfizer.
On se rappelle les propos du PDG de Pfizer Albert Bourla fustigeait même ceux qui mettaient en doute l’efficacité de son vaccin, les qualifiant de « criminels ». Il va falloir changer “d’élements de langage” assez rapidement.
Source : Le Courrier des stratèges
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