Pédocriminalité, guet-apens homophobes : l’infernal site Coco vient d’être fermé par la gendarmerie
Article de Marie Turcan
Pédocriminalité, guet-apens homophobes : l’infernal site Coco vient d’être fermé par la gendarmerie© Fournis par Numerama
Le site Coco, connu pour avoir été au cœur de délits et crimes (cybercriminalité, pédocriminalité, guet-apens homophobes), a été fermé.
On a tendance à dire que l’on y trouve le pire du web francophone. Coco, le site aux multiples extensions, n’est plus accessible depuis le 25 juin 2024, a repéré le journaliste Gabriel Thierry. Le parquet de Paris a confirmé sa fermeture sur son compte Twitter (X) officiel, parlant d’une « coopération avec les autres pays européens ».
Lorsque l’on s’y rend, une simple image s’étend sur toute la longueur de la fenêtre. Un message attribué à la Gendarmerie nationale nous apprend que « ce site a été fermé par la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects et la Gendarmerie Nationale, sous l’autorité de la JUNALCO du Parquet de Paris. »
L’image qui s’affiche désormais lorsque l’on se rend su le site Coco© Fournis par Numerama
La Junalco est la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée. Sur l’image, on voit aussi les logos de l’Office national anti-fraude, du commandement du ministère de l’Intérieur dans le cyberespace, ainsi que la direction de l’organe officiel bulgare contre la cybercriminalité.
Le visuel tape-à-l’œil n’est pas sans rappeler les grosses opérations menées par le FBI, comme en octobre 2023, lorsque la page du site d’un célèbre groupe de hackers, Ragnar Locker, avait été déphasée par les autorités. On y trouvait aussi la patte de la Junalco française.
Contactée récemment par Numerama, la gendarmerie n’a pas encore pu revenir vers nous.
Cybercriminalité, viols, pédocriminalité et guet-apens homophobes
Coco.gg était auparavant accessible par l’url Coco.fr, avant de changer d’extension pour être immatriculé sur l’île de Guernesey et échapper aux autorités françaises.
À sa tête, il y a un homme de 44 ans, Isaac Steidl, qui a lancé ce chatroom au fonctionnement simpliste il y a une vingtaine d’années. L’homme a été un des sept citoyens à demander et obtenir, le droit d’être déchu volontairement de la nationalité française en 2022, a révélé le Parisien le 27 mai dernier.
Coco est au cœur de nombreuses affaires criminelles sordides ; le site de mise en relation a été utilisé pour fomenter des guet-apens homophobes ou des meurtres d’hommes qui auraient utilisé la plateforme pour rencontrer des jeunes mineurs et mineures. En juin 2023, le Monde avait révélé l’immonde histoire d’un homme qui sédatait sa femme et proposait à des hommes, sur le site Coco, de venir la violer.
Pour utiliser coco, il suffit de se connecter
Source : MSN.com
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