Pays d’Olmes : Gérald Sgobbo en immersion avec la brigade de gendarmerie revient, après un rendez-vous en préfecture, sur la vidéoprotection

 

© midinews 2015

Ce matin, Gérald Sgobbo président de la Communauté de communes du Pays d’Olmes et maire de Villeneuve d’Olmes a vécu une matinée en immersion avec les militaires, avant un rendez-vous en préfecture en compagnie de Marc Sanchez. Rendez-vous ayant pour objet la vidéoprotection de Lavelanet.
Une matinée en immersion
Avant d’ouvrir les portes aux éventuels dépôts de plainte et autres requêtes, un briefing sur les événements de la nuit et feuille de route de la journée ont été réalisés ce matin par le Ltd Zamora et l’adjudant-chef David Blanc, avant qu’un appel ne les conduise, en compagnie de Gérald Sgobbo, à Fougax-et-Barrineuf pour une intervention concernant «une personne excitée».

Retour à la gendarmerie et suite de l’immersion pour le président de la CCPO. « Partout en Ariège, la gendarmerie sollicite une autorité locale pour une immersion dans notre quotidien » souligne le Lieutenant Pierre Zamora commandant la brigade lavelanétienne.

«La finalité étant de découvrir, de l’intérieur, le fonctionnement d’une unité de gendarmerie et de donner des éléments de dialogue aux élus face aux autorités judiciaires».

Infrastructures, effectifs, mode de fonctionnement, logiciels gendarmerie (sans trahir le secret professionnel), charge de travail journalier ou rôle de chacun, tout a été librement débattu avec l’élu, de même que la vétusté des locaux.

Maire de Villeneuve d’Olmes, Gérald Sgobbo a à ce titre, un pouvoir de police, «le devoir d’appliquer les textes existants». L’homme s’est déclaré «impressionné par le fait de les voir travailler. On n’imagine pas le travail qu’il y a derrière chaque plainte (environ 1 h de constations, pour 5 à 20 h de travail ensuite, NDLR), l’évolution des technologies ; une évolution n’excluant pas le travail administratif».

Le président de la CCPO a rappelé l’importance de la collaboration entre les services de gendarmerie et les communes, partenariat visant à lutter contre la délinquance et l’insécurité. En Pays d’Olmes, 21 militaires, «un ratio normal» selon le Ltd Zamora, ont en charge un territoire couvrant 29 communes (de Celles à Bélesta jusqu’à Laroque d’Olmes).

«En Pays d’Olmes la délinquance se maintient, les faits sont moins visibles (plus de voitures brulées, mais des vols de véhicules souvent rapidement retrouvés, NDLR) on reste vigilants, surtout avec l’arrivée des vacances» glisse Pierre Zamora avant de rappeler: «faites attention à bien fermer vos maisons, vos voitures. Souvent les clés sont laissées sur le contact…»

Lors de cette visite, l’on apprend aussi que cet hiver sur les Monts d’Olmes, la brigade locale a eu le renfort de quatre gendarmes mobiles. Pas une seule plainte n’a été déposée sur la station.

Un seul point noir a été relevé par le président de la CCPO durant sa matinée en immersion: la vétusté des locaux de la gendarmerie. Gérald Sgobbo confiant: «notre territoire justifie de remettre à niveau ces locaux anciens. Les élus du Pays d’Olmes en sont bien conscients».

Pour l’élu, «il faut apporter du confort, de l’ergonomie à nos militaires. D’autant que ces derniers y gagneraient aussi en efficacité». Un plaidoyer pour une rénovation ou alors pour la construction d’une nouvelle gendarmerie, serpent de mer débattu depuis des années en Pays d’Olmes.
Une réunion de travail constructive
Marc Sanchez et Gérald Sgobbo ont été reçus cet après-midi par Nathalie Marthien préfet de l’Ariège.

Cette dernière les a rassurés: «la construction d’une nouvelle gendarmerie reste un projet prioritaire».

La mairie de Lavelanet poursuit donc ses objectifs, et devrait lancer un appel d’offres pour le concours architecte.
La CCPO devrait porter le système de vidéoprotection
Après l’avis exprimé dimanche 14 juin 2015 par les Lavelanétiens lors du référendum local portant sur l’installation de caméras de surveillance sur leur ville, Marc Sanchez et ses élus, réunis le lendemain en bureau municipal, annonçaient leur décision de lancer la procédure des marchés publics en vue d’équiper Lavelanet de vidéoprotection.

Pour rappel, le coût de l’installation des 16 caméras, dont 3 mobiles, se monte à 160 000 € (dont 64 000 € à la charge de la ville). Marc Sanchez indiquant alors «nous sommes toujours dans l’expectative en ce qui concerne la notification des subventions, car il semblerait que désormais, seule la Communauté de communes puisse bénéficier de ces subventions».

Voici peu, le président de la CCPO dévoilait: «si le projet de vidéosurveillance n’est pas porté par la Communauté de communes, Lavelanet pourrait ne pas recevoir de subventions de l’État».

Les propos de Gérald Sgobbo et les craintes de Marc Sanchez sont confirmés. Pour que la ville de Lavelanet bénéficie de subventions de la DETR (dotation équilibre territoire ruraux), le projet devra être porté par la CCPO leur a signifié le préfet, soulignant: «la préfecture suivra et aidera le projet mis en place».

Marc Sanchez loue «une réunion de travail constructive». Gérald Sgobbo annonce quant à lui une réunion avec l’ensemble des élus communautaires et la gendarmerie, réunion prévue pour le 8 juillet prochain.

«Il faut donner du sens aux moyens que nous mettrons en place: vidéoprotection, CISPD, articuler tous les volets, dont la prévention, et regarder les coûts».

Source :  Ariège News

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