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Dix gendarmes ont été blessés dans l’exercice de leurs fonctions cette année, dans le Pays de Saint-Malo, contre cinq l’année dernière. Un constat qui illustre un quotidien de plus en plus difficile.
De cinq en 2018, le nombre de gendarmes blessés est passé à dix cette année, dans le Pays de Saint-Malo. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Comme les pompiers ou les policiers, les gendarmes ne sont pas épargnés par les agressions physiques. Rien que cette année, dans le Pays de Saint-Malo, dix militaires ont été blessés dans l’exercice de leurs fonctions, contre cinq l’année dernière. Cela, sur un effectif de 110 gendarmes. « Les agressions, qu’elles soient verbales ou physiques, sont révélatrices d’une société en tension, que doit affronter le gendarme chaque jour », explique le commandant de la compagnie de Saint-Malo Emmanuel Aubry. La dernière en date ? Deux gendarmes qui intervenaient à Combourg sur un accident de la circulation, début novembre. « Le conducteur alcoolisé, une fois ramené chez lui, a plaqué un des gendarmes au mur pour lui asséner des coups », déplore le commandant.
Morsure, coup de pied, insultes…
En mai 2019, dans le cadre d’une expulsion locative près de Saint-Malo, une personne en état d’hystérie avait enfoncé son pouce dans les yeux d’un gendarme, puis l’avait mordu au bras. Coup dans la mâchoire, bousculades, coups de pied… Les exemples ne manquent malheureusement pas cette année. « Ce climat de violence, qui touche aussi les pompiers et les policiers, est inacceptable » , a rappelé le sous-préfet de Saint-Malo Vincent Lagoguey, ce vendredi 15 novembre 2019, à Baguer-Pican lors de la fête de la Sainte-Geneviève, la patronne des gendarmes.
Le 12 décembre 2019, un homme sera jugé devant le tribunal correctionnel de Saint-Malo pour avoir menacé de mort et agressé trois gendarmes de la brigade de Dol-de-Bretagne, en août.
Source : Ouest-France
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