Pays de Quimperlé. Sept gendarmes à la brigade de Bannalec
Le lieutenant Raoul (à gauche) a insisté sur le fait que la brigade de Bannalec est toujours au service des citoyens et se compose actuellement de sept gendarmes qui exercent également leurs missions | Ouest-France
En raison de l’actualité liée au terrorisme, la plupart des effectifs de gendarmerie ont augmenté. À Bannalec, près de Quimperlé, sept gendarmes sont en poste. Rencontre avec le lieutenant Gwenaël Raoul.
Trois questions à…Lieutenant Gwenaël Raoul,responsable de la communauté de brigade.
Quelle est l’organisation de la gendarmerie de Bannalec ?
La brigade de Bannalec fait partie de la Communauté de brigades (COB), qui comprend également Rosporden et Scaër. Au total, il y a 26 gendarmes sur ce territoire de 32 000 habitants, dont sept en poste à Bannalec.
Je dirige l’ensemble et l’adjudant-chef, Philippe Lefebvre, commande la structure de Bannalec. À la suite de mutations non remplacées, l’effectif avait légèrement baissé, mais la décision ministérielle de les augmenter et l’accentuation des renforts de réservistes ont fait que l’équipe de Bannalec se trouve désormais au nombre de sept.
Outre le chef Lefebvre, il y a André Caradec, maréchal des logis chef, qui est arrivé de Haute-Normandie ; le chef Axel Rose venu de l’Oise ; le gendarme Nicolas Vayssière de l’Est de la France ; l’élève-gendarme Elodie Daussan ; l’élève-gendarme Djonathan Desesquelle et le maréchal des logis Justine Chêne.
Avec l’application du plan Vigipirate, nous avons l’obligation de renforcer la sécurité de la caserne. C’est pourquoi la porte est fermée, mais il y a toujours des gendarmes qui travaillent dans les locaux et qui reçoivent le public en urgence ou sur rendez-vous. Le point d’accueil de la COB est à Rosporden.
Il faut ajouter des réservistes ?
Effectivement, à Bannalec, nous avons deux réservistes qui nous accompagnent au quotidien. Constituée de deux tiers de volontaires issus de la société civile et d’un tiers d’anciens militaires d’active, la réserve de la gendarmerie représente 45 % des effectifs de la réserve militaire en France (toutes armées et services confondus).
Elle est composée de personnels amenés à remplir les mêmes missions que leurs homologues d’active (lutte contre la délinquance, surveillance, renseignement, défense de points sensibles, etc.), dans les brigades territoriales ou au sein d’unités composées exclusivement de réservistes, sous le contrôle opérationnel des commandants de groupement de gendarmerie départementale. C’est positif pour l’équipe, car cela apporte une façon différente de percevoir les choses.
Quels sont les principaux axes de travail sur le territoire ?
C’est un territoire relativement important avec des caractéristiques sur lesquelles nous concentrons nos efforts : la lutte contre les addictions (stupéfiants, alcool), la sécurité routière et les incivilités qui sont nombreuses et qui sont une énorme source de nuisances pour les habitants (nuisances sonores diurnes et nocturnes, agressions verbales et physiques, dégradations du mobilier urbain).
Nous allons encore accentuer notre travail sur le terrain pour réduire ces comportements qui constituent des infractions.
Source : Ouest France
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