Le militant écolo-libertaire Éric Pététin, jugé par le tribunal correctionnel de Pau pour une inscription injurieuse envers la gendarmerie, a été condamné mardi à une amende de 200 euros pour une simple « dégradation ».
Il était convoqué pour avoir, en octobre 2015 à Angoulême, écrit sur les murs de la gendarmerie charentaise « A Rémi notre frère tué par la gendarmerie nazionale. Sivens 26 octobre 2014″. Une inscription destinée à rendre hommage à Rémi Fraisse, jeune manifestant de 21 ans, tué à Sivens (Tarn) par une grenade tirée par un gendarme.
Un jugement « très équitable »
Il était poursuivi pour « dénonciation calomnieuse » et « dégradation ou détérioration de bien destiné à l’utilité ou la décoration en récidive ». Finalement, « le tribunal n’a pas retenu la dénonciation calomnieuse, il l’a en revanche condamné à une amende de 200 euros pour dégradation », a indiqué son avocat, jugeant qu’il s’agissait d’ »un jugement très équitable ».
Éric Pététin est devenu célèbre dans les années 1990 pour son opposition acharnée au tunnel du Somport (Pyrénées-Atlantiques) entre la France et l’Espagne ainsi que, plus récemment, au grand stade de Lyon-Décines (désormais Groupama Stadium). Il a une quarantaine de condamnations à son actif, dont certaines à de la prison ferme, pour diverses actions militantes.
Source : Sud Ouest
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