P.-O : la traque aux usurpateurs de places handicapés est lancée

Les gendarmes ont relevé plusieurs cas d'abus sur le parking de ce centre commercial.

Les gendarmes ont relevé plusieurs cas d’abus sur le parking de ce centre commercial. PHOTO/M. Clementz

Les gendarmes ont mené une opération de verbalisation et de sensibilisation vendredi sur le parking d’une zone commerciale du département.Action peu ordinaire vendredi dernier sur le parking d’une grande zone commerciale à Claira. Les services de gendarmerie, avec la collaboration du collectif des associations de handicapés du département, représenté par M. Roque ont en effet mené une opération de sensibilisation et de répression concernant l’occupation indue des ‘places handicapés’.

Les militaires de la brigade de Rivesaltes et de Bompas, renforcés par des motards de l’EDSR (escadron départemental de sécurité routière) ont été mobilisés pour vérifier l’ensemble du stationnement spécifiquement dédié aux personnes à mobilité réduite. L’objectif étant de s’assurer que la carte européenne de stationnement (lire ci-contre) était bien apposée sur le pare-brise mais également que le titulaire de la carte était présent. Au total, 140 emplacements ont été soumis à vérifications, six voitures ont été ornées d’un petit ‘papillon’ afin de prévenir les conducteurs qu’ils avaient écopé d’une amende de 135 euros. Aucun macaron n’étant affiché, ni aucun équipement spécial ne pouvant être distingué dans l’habitacle. Enfin, quatre convocations ont été délivrées au fin de vérifications.

. Falsification de carte d’invalidité

« Il s’agit aussi de traquer la falsification de documents, une fraude que l’on voit souvent, explique le commandant Christophe Bataille de la compagnie de Rivesaltes. Il est très facile de se procurer un faux logo sur internet et de le faire plastifier. Et là, ce n’est plus une contravention mais un délit passible d’une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende ». « Nous avons répondu présents tout de suite car cette opération nous concerne. Nous sommes les utilisateurs de ces places et nous sommes favorables à un volet information en parallèle à cette action, ajoute M. Roques.

Et oui, nous constatons qu’elles sont utilisées de manière illégale, Dès l’instant où elles ont été rendues officielles, c’était pour faciliter la vie des personnes handicapées qui fréquentent aussi les commerces et vivent dans les villes. Bien sûr, quand on tourne pendant un moment pour trouver une place on est tenté de prendre une place réservée, qui est inoccupée. Moi aussi, ça m’énerve. Mais il faut que les gens qui commettent ces incivilités sachent que ce n’est pas neutre. Ils causent du tort« .

Source : L’indépendant

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