Opération antiterroriste : « Politiser le sujet serait le comble du ridicule » selon Cuillandre
François Cuillandre, maire de Brest, dit « faire confiance à la justice ». (Le Télégramme/Sarah Morio)
Le maire de Brest réagit ce mardi midi à la série d’interpellations qui se sont produites dans la ville, lundi, dans le cadre d’une opération antiterroriste.
Maire de Brest, François Cuillandre n’a été alerté par le préfet que ce lundi matin, quelques minutes avant le début des opérations, qu’un coup de filet allait être déclenché à Pontanézen par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). « Même les forces de police brestoises ignoraient tout de cette intervention », souligne l’édile qui regrette que « les projecteurs soient ainsi à nouveau braqués sur ce quartier ».
Aujourd’hui, il affirme « ignorer qui étaient ces personnes et quel était réellement le projet d’attentat dont on parle. Est-ce qu’il visait Brest, la Bretagne, ailleurs… Je n’en sais rien. Je fais confiance à la justice qui va faire son boulot ».
« Le risque zéro n’existe pas »
Le maire tient par ailleurs à rappeler « que la collectivité a beaucoup investi à Pontanézen (bibliothèque, centre social, passage du tramway) pour maintenir des services publics et rendre le quartier ouvert aux autres ». Il s’agit là, selon lui, « du meilleur moyen pour que les jeunes qui y vivent ne soient pas sensibles aux discours extrémistes d’islamistes radicaux. Mais il y a des esprits fragiles et le risque zéro n’existe pas ».
Et à certains adversaires aux prochaines municipales qui ont saisi l’occasion pour dénoncer « l’insécurité à Brest », il répond fermement « qu’il ne faut pas tout mélanger. On parle d’un coup de filet antiterroriste, pas de trafics. Politiser le sujet serait le comble du ridicule ».
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