ONU : Oui, la France a voté contre une résolution condamnant le nazisme
Cet article, Publié le 08/11/22 à 16h47, se devait d’être à nouveau publié afin de rafraichir les mémoires sur l’avancée du Nazisme en France et en Europe. Quoi qu’il en soit, rien ne justifie ce vote.
Fake Off Ce texte porté par la délégation de Russie est dénoncé comme servant de prétexte à Moscou pour légitimer son invasion de l’Ukraine
- Plusieurs internautes dont François Asselineau s’indignent face à un vote de la France aux Nations unis. « Ils votent à l’ONU pour la 1re fois contre la résolution condamnant la glorification du nazisme en Ukraine », annonce l’homme politique.
- 51 autres Etats ont voté contre ce texte porté par la Russie et soutenu par ses alliés comme Cuba ou encore le Venezuela.
- En réalité, plusieurs Etats s’inquiètent du fait que cette résolution serve de justification à la Russie pour son invasion de l’Ukraine.
« D’un côté, Macron et le gouvernement se déclarent horrifiés du « racisme » d’un député RN demandant que les immigrants illégaux retournent chez eux. De l’autre côté, ils votent à l’ONU pour la 1re fois contre la résolution condamnant la glorification du nazisme en Ukraine », a annoncé François Asselineau, fondateur de l’UPR, sur Twitter.
Pour appuyer son propos, une capture d’écran de résultats d’un vote qui s’est tenu vendredi 4 novembre au sein de l’Organisation des Nations unies (ONU), autour d’un projet de résolution portant sur la « lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y sont associées ».
En réaction à cette publication, de nombreux internautes se disent scandalisés. « Le gouvernement français a donc oublié la Seconde Guerre mondiale ? Ou auraient-ils voulu la collaboration… », lance l’un d’eux. « Macron est pire que le Rassemblement national pour les discriminations finalement », écrit un autre. Si ce vote surprend de nombreuses personnes, a-t-il vraiment eu lieu ? Et si oui, dans quelles conditions ? 20 Minutes fait le point.
FAKE OFF
Pour commencer, il faut noter que les résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies sont des textes qui relèvent uniquement de la déclaration d’intention. Il ne s’agit en aucun cas de textes contraignants sur le plan juridique ou diplomatique. Pour autant, et comme l’ont interprété les internautes, le vote de chaque Etat a une forte valeur symbolique.
Le vote s’est bien tenu le 4 novembre dernier à la Troisième commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles. « En vertu de ce projet de résolution présenté par la Fédération de Russie, et adopté par 105 voix pour, 52 voix contre et 15 abstentions, l’Assemblée générale se déclarerait profondément préoccupée par la glorification, quelle qu’en soit la forme, du mouvement nazi, du néonazisme et des anciens membres de l’organisation Waffen-SS », résument les Nations Unies sur leur site. Si cette résolution est d’abord voulue par la Russie, elle est également portée par plusieurs de ses alliés tels que Cuba, le Pakistan ou le Venezuela.
Un texte qui couvre de nouvelles violations des droits de l’homme ?
Parmi les 52 voix contre figurent bien celles de la France, comme des 26 autres pays membres de l’Union européenne, mais également du Royaume-Uni, du Canada, des Etats-Unis ou encore du Japon. La délégation représentant l’Union européenne a publié un communiqué pour expliquer les raisons justifiant l’opposition de ses Etats membres à cette résolution.
« Aujourd’hui, sous le prétexte de lutter contre le nazisme, la Russie a ramené les horreurs de la guerre en Europe, tout en rappelant que la paix ne peut être considérée comme acquise. Nous condamnons fermement l’utilisation abusive de l’argument de la lutte contre le nazisme, et rejetons l’utilisation inexacte et inappropriée du terme « dénazification » par la Russie pour justifier sa guerre d’agression inhumaine, cruelle et illégale contre l’Ukraine », contextualise le communiqué. Et d’ajouter que la position de l’UE, qui « plaide depuis des années pour que la lutte contre l’extrémisme et la condamnation de l’idéologie méprisable du nazisme ne soient pas détournées et cooptées à des fins politiques qui cherchent à excuser de nouvelles violations et de nouveaux abus des droits de l’homme », l’oblige à voter contre.
Un texte hypocrite pour l’Ukraine
Les débats à la Troisième Commission ont été retransmis, par la Web TV des Nations Unies, et les représentants ont pu justifier leur choix de vote. A l’écoute des diplomates, certains votes prennent tout leur sens, notamment sur ce qui a conduit certains pays à voter contre le projet de résolution russe. La délégation ukrainienne aux Nations Unies y a vu le « comble de l’hypocrisie », estimant « que ce projet de texte n’a rien à voir avec l’intitulé de la résolution, mais est, au contraire, un prétexte utilisé par la Russie pour justifier sa guerre brutale contre son pays et les crimes abjects commis contre l’humanité ».
Le site des Nations unies note : « Le Canada et les Etats-Unis ont, de leur côté, exprimé leur opposition à ce projet de résolution qui vise, selon eux, à légitimer un discours basé sur la désinformation. Ils ont été appuyés par le Japon et le Royaume-Uni, ce dernier constatant que le « régime de Poutine » est en train de se livrer aux actes les plus dévastateurs, semblables à ceux de certains des pires régimes du XXe siècle. » A son tour, la Slovénie a exprimé son rejet de l’approche défendue par le texte, de même que l’Islande, qui a rejeté une « instrumentalisation destinée à justifier une agression contre un pays souverain ».
Source : 20 Minutes
Lire également :
ONU : quand le « Monde libre » s’oppose à une résolution contre la glorification du nazisme
lundi 19 décembre 2022
La résolution contre la glorification du nazisme, que la Russie présente chaque années à l’Assemblée générale des Nations unies, a été rejetée le 15 décembre par un nombre sans précédent de 52 nations, dont l’ensemble des pays de l’Union européenne et des pays membres de l’Otan.
Depuis 2012, la Fédération de Russie soumet chaque année un projet de résolution devant l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) contre la glorification du nazisme, exhortant à la vigilance face aux formes modernes de la xénophobie et de la réhabilitation du IIIe Reich. Le texte de cette année s’intitule « Lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée ».
Alors que chaque année la résolution était très largement votée par l’Assemblée, cette fois-ci 52 pays ont voté contre : les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, les États membres de l’UE, la Géorgie, le Japon et les pays baltes. 105 pays ont voté pour, dont l’Inde, la Chine, la Serbie, Israël, ainsi qu’une majorité de pays d’Afrique, d’Amérique latine et des Caraïbes.
La résolution appelle les membres à prendre des mesures concrètes « y compris dans le domaine de la législation et de l’éducation, conformément à leurs obligations internationales dans le domaine des droits de l’homme, afin d’empêcher la révision de l’histoire et des résultats de la Seconde Guerre mondiale et la négation des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre commis pendant la Seconde Guerre mondiale ».
Parmi les coauteurs de la résolution figurent l’Afrique du Sud, le…
Lire la suite : Solidarité et Progrès
Lire aussi :
La France vote pour le nazisme à l’ONU
Dans l’esprit dérangé des occidentaux, si cela vient de Russie, alors il faut être contre.
On pourrait dire que 80 ans, c’est long, mais est-ce que c’est suffisamment long pour faire oublier les atrocités du nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale. La réponse est Oui, oui, oui selon la France qui a voté contre une résolution de l’ONU pour combattre la glorification du nazisme et de ses formes nouvelles. Pitoyablement, minablement, pathétiquement, les médias de masse justifient cette glorification tacite du nazisme en France par le fait que c’est la Russie qui a introduit la résolution et qu’un vote positif légitimait sa dénazification de l’Ukraine.
D’une part, cela sous-entend à dire qu’il n’y a pas de nazis en Ukraine et d’autre part, cela revient à dire que du moment que cela vient de Russie, c’est forcément de la merde. Et les deux arguments sont faux. Ce n’est plus de l’idéologie, mais une mentalité d’une secte tueuse. Et c’est normal, car l’Occident a déjà mis un pied hors de la falaise.
Et la Russie n’est pas vraiment l’instigatrice de cette résolution, car elle est voté chaque année. Bizarrement en 2021, tous les pays, à l’exception des Etats-Unis et de l’Ukraine, avaient voté pour. Ce qui est risible est quand on regarde les pays qui ont eu une crampe pour tendre la main vers le rouge, alors on s’aperçoit que c’est majoritairement des pays occidentaux. L’Asie a voté majoritairement pour, la même chose pour l’Afrique et l’Amérique Latine. Quelques confettis coloniaux de l’Angleterre ont suivi l’indien à Londres, mais sinon, le monde entier a voté de bon sens pour voter contre le nazisme.
Cela nous donne une idée de l’hystérie qui existe actuellement en Occident. Car ce n’est pas uniquement que de nazisme ce dont il s’agit, mais de condamner toute forme de racisme qui contribuent à la propagation de la haine. En même temps, l’Occident ne risque pas de faire quelque chose contre puisque c’est le principal fouteur de merde dans le monde.
Et pour les dirigeants français, ils ont dû jouir en votant contre cette résolution, car pour la première fois depuis 80 ans, ils ont pu assouvir cette crampe qui les démangeaient depuis si longtemps. Une crampe qui leur a été transmise par leurs parents, leurs grands-parents, les collabos que les résistants n’ont pas suffisamment exterminé en 1945 et comme on le sait, la chienlit se propage à la vitesse de l’éclair dès qu’elle a un peu de place.
Rien de nouveau sous le soleil des traîtres et des collabos.
Source : actualite.housseniawriting.com
Laisser un commentaire