Onfray , la méconnaissance de l’histoire mélée à la haine éculée du christianisme et à la soumission covidiste
Publié le9 décembre 2023parpgibertie
Michel Onfray a le sens de la formule et des média , il sait vendre ses livres et il est invité permanent de la télé et de la radio
Qu’il soit anti macronien et anti européiste devrait me le rendre sympathique …MAIS…
Problème , Onfray se dit philosophe et fait preuve d’une méconnaissance historique dramatique .
Cette méconnaissance le conduit à un révisionnisme historique grave qu’il exploite pour caricaturer le christianisme et dans une moindre mesure, le judaisme et l’islam.
Onfray a une haute considération de lui même et un mépris pour les autres, son attitude sur le pass sanitaire , fut ignoble .
1 Onfray vient de se surpasser en niant l’existence historique du Christ .
L’homme Jésus a existé, personne ne peut le nier à part les incultes . L’histoire ne tranche pas pour ce qui , relève de la Foi :Simple rabbie pour les juifs, fils de Dieu et Sauveur pour les chrétiens, prophète pour les musulmans .
Disons-le tout de suite : sur aucun personnage de l’Antiquité, nous ne sommes si tôt et si abondamment renseignés que sur Jésus de Nazareth, avec une exception. Le seul à concurrencer Jésus sur le terrain de la profusion et de la précocité de l’attestation documentaire est Alexandre le Grand, mort à Babylone en 323 avant Jésus-Christ.
Les chercheurs considèrent actuellement que la pratique thérapeutique de Jésus est l’un des éléments historiquement les plus sûrs de son activité. Plusieurs indices concourent à ce constat. Le nombre est imposant : vingt-sept miracles recensés, sans compter les récits collectifs.Le doute n’est pas permis : Jésus fut un guérisseur charismatique doué et ses dons paranormaux lui ont valu un net succès populaire. C’est ainsi que Jésus est le seul, dans le judaïsme de son temps, à considérer ses miracles comme le signe de la présence du Royaume : « Si c’est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, alors le règne de Dieu vient de vous atteindre » (Luc 11,20).
https://www.cairn.info/revue-etudes-2019-4-page-69.htm
Onfray ne connait ni l’histoire du christianisme ni celle du nazisme mais il aime faire le buzz…
Dans une conférence sur France Culture , Michel Onfray développe plusieurs thèses sur le rapport d’Hitler et des nazis au christianisme, et sur les liens du christianisme au nazisme, reprises de son dernier livre Décadence.
Michel Onfray présente Hitler comme un « bon catholique » qui développe, dans Mein Kampf un « projet chrétien »
Dans son rapport à la culture chrétienne, Hitler évolue. Dans les années 1920, il parle de promouvoir un « christianisme positif ». C’est un discours que l’on retrouve dans Mein Kampf et dans le programme du parti nazi de 1920. Il s’agit de promouvoir un christianisme déjudaïsé, national, non universel, qui rompt avec l’idée chrétienne que tout le monde peut être racheté et sauvé. De ce point de vue, à cette époque-là, Hitler est proche des Chrétiens-Allemands, ces protestants qui tentent de réécrire le christianisme en lui retirant toute référence à l’Ancien Testament et au judaïsme.
Mais au cours des années 1930, Hitler va rejoindre les racistes radicaux du parti nazi. Ceux qui pensent que le christianisme n’est pas déjudaïsable et que la christianisation de l’Occident est une judaïsation qui l’a détruit en lui imposant des normes hostiles à sa propre vie (par exemple la monogamie, le soin des malades, le respect de l’ennemi…).
La cassure d’Hitler avec le christianisme est nette dès lors que le pape Pie XI condamne le racisme nazi avec l’encyclique « Mit Brenneder Sorge » (1937). À partir de là, Hitler reprend totalement les idées d’Himmler : le christianisme est un judaïsme masqué, qui devra être éradiqué d’ici une à deux générations.
Johann Chapoutot
Pour Michel Onfray, le christianisme serait porteur d’un « antisémitisme » congénital, initié par saint Paul, qui trouverait son acmé dans le nazisme.
Dans la littérature nazie, Paul est le personnage honni. Paul, c’est le juif converti, qui fait du christianisme une doctrine universaliste et égalitariste, doctrine détestable pour les nazis car elle nie la biologie et le fait des races. Pour les nazis, Paul est aussi l’inventeur d’un christo-bolchevisme qui préfigure le marxisme. Ils l’appellent le « commissaire politique », dans un anachronisme assumé. Faire de Paul le tenant d’un antisémitisme que les nazis porteraient à son acmé est donc un contresens pur et parfait.Johann Chapoutot
Si, l’existence de Jésus est un fait historique avéré Par J.-C. Petitfils Dans son récent livre Décadence (Flammarion), le philosophe Michel Onfray nie, comme il l’avait fait dans son Traité d’athéologie, l’existence de Jésus : celui-ci ne serait qu’une allégorie, un symbole, accomplissant fictivement les prophéties de l’Ancien Testament. Quelques écrivains avant lui – Bruno Bauer, Prosper Alfaric, Paul-Louis Couchoud… – s’étaient aventurés dans cette voie, sous le regard affligé des authentiques chercheurs, même libres penseurs.Ce qui frappe dans la théorie « mythiste » d’Onfray, c’est sa méconnaissance profonde de l’exégèse moderne, des dernières découvertes archéologiques et, de façon plus générale, de la méthode historique. Il procède par amalgames, approximations et contresens, faisant flèche de tout bois, y compris des poncifs antireligieux les plus éculés. Il s’appuie par exemple sur les évangiles apocryphes et leur goût prononcé du merveilleux pour décrédibiliser les évangiles canoniques, écrits deux ou trois siècles plus tôt ! Soyons sérieux. Si une pieuse conspiration avait monté de toute pièce une telle affaire, celle-ci aurait été bien mal préparée ! Le simple fait de relever des contradictions dans les textes évangéliques, quant aux circonstances, au mot à mot des paroles prononcées, à la chronologie, montre d’évidence que leurs auteurs ont cherché à rendre compte de la vie d’un homme réel à travers la multiplicité des témoignages oraux. Pour les chrétiens, ces différences ne touchent en rien le fond du message, la signification de l’incarnation, de la mort sacrificielle de Jésus et de la rédemption, bien au contraire ! L’existence historique au Ier siècle de notre ère d’un rabbi juif nommé Ieschoua (Jésus) – contraction de Yehoshoua’ (Josué), « Dieu sauve » –, qui attirait les foules par son charisme et son enseignement, et son crucifiement à Jérusalem par ordre de Ponce Pilate, préfet de Judée de 26 à 36, à la demande des grands prêtres Hanne et de son gendre Joseph dit Caïphe, est un fait indéniable. Indépendamment des sources chrétiennes (particulièrement de l’Évangile d’un exceptionnel témoin oculaire, Jean), son existence se trouve attestée par plusieurs auteurs extérieurs au christianisme : Tacite, ancien gouverneur de la province d’Asie, Pline le Jeune, proconsul de Bithynie au début du IIe siècle, Suétone, chef du bureau des correspondances de l’empereur Hadrien un peu plus tard… Un texte capital est celui d’un écrivain juif romanisé du Ier siècle, Flavius Josèphe, qui avait connu à Jérusalem les premières communautés judéo-chrétiennes : il parle d’un « sage » nommé Jésus qui fit un grand nombre d’adeptes. « Pilate le condamna à être crucifié et à mourir. Mais ceux qui étaient devenus ses disciples continuèrent de l’être. Ils disaient qu’il leur était apparu trois jours après sa crucifixion et qu’il était vivant : ainsi, il était peut-être le Messie au sujet duquel les prophètes ont raconté des merveilles. »Réceptacle des anciennes traditions juives, le Traité Sanhédrin du Talmud de Babylone évoque également son nom : « La veille de la Pâque, on pendit (à la croix) Yeshû ha-notsri (Jésus le Nazaréen) parce qu’il a pratiqué la sorcellerie, a séduit et égaré Israël. » Il aurait été tellement plus facile, à la manière d’Onfray, de dénoncer le mythe ! Même le philosophe platonicien Celse (IIe siècle), violent polémiste qui haïssait le Christ, ne contestait nullement son existence historique.Plus de cinq cents frères, dit saint Paul, ont été témoins de la résurrection de Jésus. Comment imaginer que de pauvres pêcheurs du lac de Tibériade, troupeau de fuyards apeurés à la mort de leur maître, aient soudainement lâché leurs filets, abandonné femmes et enfants pour parcourir le monde pour un simple mythe, préparé par quelques individus dans l’arrière-salle d’une taverne de Judée ? Saisi par l’éblouissement pascal, brûlant de conviction en témoins rayonnants d’une vérité libératrice, ils ont tout supporté, les quolibets, les insultes, la prison, la torture, la mort même, sans jamais se renier. Meurt-on en martyr pour un hologramme ? *Jean-Christian Petitfils, historien et écrivain, auteur notamment de Jésus (Fayard/Livre du Poche) et du Dictionnaire amoureux de Jésus (Plon). |
2 le best de ONFRAY sur l’histoire du judaisme et de l’Islam
Onfray hait l’Islam , ce qui le rend sympathique à certains, problème, il n’ aucune notion de l’histoire de l’Islam:
https://www.marianne.net/agora/reponse-michel-onfray-oui-il-y-des-spinoza-musulmans
Onfray et Soler en roue libre sur le judaisme
Le philosophe cite l’historien, dans ce qui constitue le passage le plus problématique de son article: «Le nazisme selon “Mein Kampf” (1924) est le modèle hébraïque auquel il ne manque même pas Dieu.» Puis Onfray acquiesce: «Hitler est le guide de son peuple, comme Moïse.» Le judaïsme, fondement de la pulsion génocidaire? Modèle de l’hitlérisme?
Onfray accrédite même une théorie selon laquelle les nazis auraient exterminé les juifs pour «détrui[re] la position concurrente la plus dangereuse»
LIRE CETTE TERRIBLE CRITIQUE/
3 ONFRAY LE PASS ET LES INJECTIONS
Le « philosophe » Michel Onfray multiplie les apparitions sur les plateaux télé et radio pour reconquérir la clientèle qu’il a lâchement laissé tomber — accusant Macron d’avoir emmerdé les non-vaccinés. Pourtant le gouvernement n’a pas obligé Michel Onfray à traiter les non-vaccinés de violeurs de jeunes filles, de contaminateurs du sida, de racailles, de capricieux qui pensent que « le droit de nuire est un droit ». Michel Onfray tente de se rapprocher du peuple. La période Covid aura permis de voir sur qui vous pourrez compter à l’avenir. Voici un petit best of pour ne pas oublier celui qui a trahi et rabaissé plus bas que terre les non-vaccinés !
https://www.facebook.com/watch/?v=121557426484354
Une auditrice, Patricia, exprime sa sidération face aux propos de Michel Onfray, concernant les »non-vaccinés ». Pour quelqu’un qui se dit ne pas accepter les »inquisiteurs » alors que lui-même l’était ! Elle rappelle que Onfray nous a comparés à des »violeurs de jeunes filles » et a rabaissé Alexandra Henrion Caude prétextant qu’une catholique ne peut être rationnelle. Onfray s’offusque, il n’a jamais tenu ces propos ! Il menace de porter plainte contre Patricia pour diffamation !!! Il menace André BERCOFF de quitter l’émission.
JUSTEMENT, C’EST VÉRIFIÉ !
Émission du 16/04 où Michel Onfray parle de Alexandra Henrion Caude. (Extrait de : https://youtu.be/gH3RFEbldhY?si=nAq5dFSrZCMxELhU…)
Le 8/12/23 Rappel – Best of de Michel Onfray sur les non-vaccinés :
« Des contaminateurs du sida, violeurs de jeunes filles, racailles et capricieux »
Source : PGibertie
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