On ne gagne pas contre la Russie !
L’un de nos fidèles lecteurs, Didier S., nous transmet ce texte plein de vérités :
Si les autoproclamés fins stratèges du Pentagone et de l’OTAN avaient quelques notions d’histoire et de géographie, ils sauraient qu’on ne gagne pas une guerre contre la Russie. On peut remporter quelques victoires au début, mais ça finit toujours par un désastre.
Le premier roi qui en a fait les frais est Charles XII de Suède. La Suède était, à la fin du XVIIème siècle, un état puissant, équipé d’une armée efficace et bien entraînée, qui dominait une grande partie des états baltes.
Charles XII mena de nombreuses campagnes contre le Tsar Pierre Ier, avec une alternance de succès et d’échecs, mais finit par être battu à la bataille de Poltava (1709) ; il en réchappa de peu et fut contraint lui-même à l’exil, son armée dispersée ou détruite : ce fut la fin de la puissance militaire et politique de la Suède.
Deuxième candidat, Napoléon. Grisé par une série de succès, à la tête d’un empire puissant et riche, il crut à l’invincibilité de son armée et s’engagea dans une guerre contre la Russie. Il entra dans Moscou, mais eut la surprise de ne plus trouver qu’une ville déserte, incendiée par les russes eux-mêmes.
Son armée, privée de tout, fut contrainte de battre retraite en plein hiver, avec des pertes énormes, harcelée par des petits groupes de soldats russes insaisissables. Cette campagne désastreuse signa la fin de Napoléon et la chute de son empire.
Troisième épisode : Hitler. En 1941, « pour en finir avec le bolchévisme » Hitler, vainqueur contre la France, sûr de sa suprématie en Europe, se décide à lancer une attaque d’envergure contre l’URSS de Staline.
Là encore, au début, tout va bien. La progression de l’armée allemande semble impossible à arrêter. Enfin la résistance russe s’organise, d’abord dans une pagaille indescriptible, puis, peu à peu, avec un efficacité croissante.
Hitler engloutit une grande partie de ses ressources dans ce conflit, qui n’en finit pas. Au bout de quatre ans de guerre, l’armée allemande est écrasée à Stalingrad. On connaît la suite.
La Russie est donc invincible ? Pourquoi ?
Il suffit, pour comprendre, de regarder une carte : c’est un pays immense, aux ressources énormes et encore peu exploitées. Il a de tous temps été protégé par sa géographie même, et par son allié le plus redoutable : le froid.
Pour supporter un tel climat, il faut une sacrée force de caractère. Les russes sont capables de tout supporter, de se priver de tout, surtout s’ils sont animés d’un fort sentiment patriotique et nationaliste.
Les Français seraient-ils capables d’incendier eux-mêmes leurs maisons pour ne laisser à des ennemis qu’une « terre brûlée », comme l’a fait, parmi tant d’autres, le comte Rostopchine, le père de la comtesse de Ségur, qui fut le premier à mettre le feu à son propre palais à Moscou ?
On peut entrer en Russie par la force, mais c’est un piège qui va inévitablement se refermer sur les agresseurs. Pareil pour d’éventuelles « sanctions » contre ce pays : elles se retourneront forcément contre les « sanctionneurs ».
On commence déjà à s’en apercevoir.
Alors, messieurs les guignols politiques, messieurs les généraux d’opérettes (=de plateaux téloche), comment allez-vous vous y prendre pour vaincre la Sainte Russie ?
Attendez-vous à recevoir une déculottée mémorable !
Didier S.
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