Nouvelles du 31 janvier 2024 par le Général Dominique Delawarde
Bonjour à tous,
Vous trouverez une sélection d’ informations que vous pouvez rediffuser sans modération.
A chacun de se forger son opinion, bien sûr
1 – Crise de la paysannerie et gouvernance française.
Je suis très agréablement surpris de voir le nombre de réactions de soutien à la colère paysanne
de mes anciens camarades militaires. En voici deux sélectionnées à votre attention.
Dans un texte de deux pages en Pièce Jointe nmr2 sous le titre « Tout absolutisme finit mal »,
le général (2S) Henri Roure dénonce sans faiblir les principaux responsables de la situation actuelle. Je
partage totalement son point de vue et vous engage à le rediffuser sans modération.
Dans un texte d’une page et demie, en Pièce Jointe nmr 3, sous le titre « Lettre à un ami
paysan », le Capitaine de Vaisseau Yves Maillard, ancien attaché naval à Moscou, développe un
narratif méconnu, mais qui me semble non seulement plausible, mais probable. Il met très justement
en garde son ami, charentais comme lui, sur ce qui se trame en coulisse et sur la véritable menace qui le vise.
2 – Élection états-unienne : Dans un texte très court, en date du 29 janvier 2024, Jean-Luc
Baslé, ancien directeur de City Group New York, nous donne, ci dessous, une information sous le titre :
Trump déclare la guerre à l’état-profond,
(voir absolument la vidéo de sa déclaration sur le lien en fin de texte)
Donald Trump clôt une déclaration récente par ces mots : « Je détruirai l’état-profond et je
restaurerai un gouvernement contrôlé par le peuple et pour le peuple. » Cette déclaration en dix
points est une déclaration de guerre à l’égard de l’état-profond. Cet état dont on ne peut nier
l’existence (1) est à l’origine de l’assassinat de John Kennedy, et très vraisemblablement de la
destitution de Richard Nixon, sans parler de la tentative à l’égard de Donald Trump. Tenir de tels
propos est quasiment suicidaire. Qu’adviendrait-il s’il disparaissait de la scène politique ?
En écoutant les propos de l’ancien président, deux discours de John Kennedy me reviennent en
mémoire : le discours de remise des diplômes à l’American University du 10 juin 1963, et le discours à
l’association des médias et éditeurs du 27 avril 1961.
Dans le premier qui intervient huit mois après la crise de Cuba, Kennedy prône la paix – sous-
entendu une accalmie dans les relations américano-soviétiques. Il a, ce jour-là, signé son arrêt de
mort même si d’autres éléments sont à prendre en considération dans son assassinat. Dans le second
discours, il décrit sans ambages sa solitude devant ce qu’il appelle « une conspiration monolithique
et impitoyable qui repose principalement sur des pratiques secrètes pour accroître sa sphère
d’influence. »
Face à cet état-profond qui doit être détruit, il demande l’assistance des médias : « Je demande
votre aide face à cette tâche immense afin d’informer et d’alerter le peuple américain. » Avec le recul
du temps, on est tenté de penser que c’était là une démarche bien innocente, voire naïve de sa part…
Les propos de Trump rappellent ceux de Kennedy. Comme lui, il a pris, semble-t-il, un grand
risque. Sous un calme apparent, les tensions sont extrêmement vives aux États-Unis. Certains analystes
n’hésitent pas à évoquer la possibilité d’une nouvelle guerre civile. Qu’en sera-t-il ? Fort
heureusement, le pire n’est jamais certain.
Vidéo de Donald Trump (sous-titrée en français – 3 minutes)
https://video.twimg.com/amplify_video/1750477482027831296/vid/avc1/494×270/w7e4CX1fkQcYGFtD.mp4?tag=14
[1] The American Deep State, Peter Dale Scott (2015).
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