Nouvelles du 11 avril 2024 par le général Dominique Delawarde
1 – Génocides (suite)
Deux documents à ajouter au dossier «spécial Rwanda» envoyé le 9 avril.
– Le premier est le point de vue, toujours argumenté, de Bernard Lugan, historien africaniste, respecté, écouté et compris dans les milieux militaires, mais beaucoup moins, parce que ses thèses dérangent, dans les milieux de la gauche bobo relayés par les médias grand public. Évidemment classé à l’extrême droite par ses adversaires, peut être pour avoir été conférencier et enseignant à l’École Spéciale Militaire de Saint Cyr, à l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale ainsi qu’à l’École Supérieure de Guerre, il a vécu 11 ans au Rwanda (de 1972 à 1983). Il sait beaucoup plus que d’autres de quoi il parle.
https://www.polemia.com/rwanda-un-genocide-en-questions
– Dans la matinale du média en ligne le Tocsin, Charles Onana est reçu par Clémence Houdiakova pour évoquer un autre génocide au Congo, toujours en cours, mais occulté délibérément par les médias occidentaux: «Au Congo : un génocide placé sous silence».
– S’agissant du génocide en cours à Gaza, la journaliste économique Myret Zaki analyse les événements. Selon elle, ils révèlent la fin d’un certain rêve israélien. «Guerre de GAZA, l’échec du rêve SIONISTE ?»
L’observateur attentif notera que les instigateurs et/ou soutiens de tous ces génocides sont toujours les mêmes et que, sans creuser beaucoup, on retrouve toujours les forces néoconservatrices et mondialistes israélo-anglo-saxonnes, inspirées et soutenues par les milieux apatrides de la finance et des affaires, qui agissent tout simplement pour favoriser leurs intérêts et accroître leurs fortunes en s’appropriant à bon compte, les ressources du sol et du sous sol des pays objets de leurs ingérences.
S’opposer si peu que ce soit aux objectifs des néocons mondialistes qui tiennent le haut du pavé dans l’occident otanien, c’est s’opposer à une marche du monde régi par «les règles» imposées par l’hégémon US : règles qui voudraient se substituer au droit international et qui ne servent évidemment que les intérêts de l’occident otanien et surtout d’un syndicat de milliardaires qui le dirige et que certains appellent «l’État Profond».
Bien sûr des narratifs, tous plus séduisants les uns que les autres et relayés par la force de frappe médiatique du camp US-OTAN, sont élaborés pour expliquer les chaos et les massacres, en occultant systématiquement le rôle, en coulisse, des vrais responsables. Le problème, pour ces derniers, est que les populations commencent à ouvrir les yeux, à identifier et à rejeter de plus en plus massivement la caste à l’origine des chaos, des guerres et des meurtres de masse qui les accompagnent.
Pour s’informer toujours davantage, j’invite le lecteur à regarder cette vidéo interview de Katrina vanden Heuvel, une icône du journalisme et de l’édition aux États-Unis. Elle a été pendant des décennies la rédactrice en chef et un pilier du magazine progressiste “The Nation”. En tant que telle, elle a joué un rôle clé en donnant la parole à des voix alternatives, surtout en ce qui concerne les implications des États-Unis dans les guerres.
Son titre ? «Comment les néocons, les néolibéraux et les médias conspirent pour la guerre».
2 – Économie : la vidéo hebdomadaire de Marc Touati.
«Bourse, Immobilier, Taux d’intérêt : Vers trois nouveaux krachs ?»
On attend avec impatience, dans quelques jours, le verdict des agences de notation sur la dette française et la dernière réactualisation trimestrielle des données économiques et des prévisions du FMI.
3 – Ukraine : Une très intéressante émission qui définit l’expression «Guerre hybride» et qui nous rappelle QUI a inventé cette forme de guerre de dernière génération et QUI en est aujourd’hui le principal acteur/utilisateur .
L’inversion accusatoire (qui fait partie de la guerre hybride) étant ce qu’elle est aujourd’hui, on ne sera pas surpris d’apprendre que le principal acteur de cette forme de guerre est l’occident otanien.
https://odysee.com/@EchiquierMondial:2/hybrid:9?src=embed&t=756.144331
Sur le front du Donbass, qui n’est pas figé, contrairement aux espoirs otano-kiéviens, la guerre d’attrition se poursuit. De 900 à 1000 soldats ukrainiens meurent chaque jour pour les intérêts géopolitiques de l’occident otanien. Les seules avancés notables sur le terrain sont russes depuis bien longtemps (hier, dans les secteurs de Berdychi, Vodyanoe, Novomykhailivka, Vyimka.)
4 – Gaza : Le bilan humain qui s’alourdit chaque jour tangente les 34 000 tués et 76 000 blessés du côté palestinien. L’approvisionnement en bombes de toutes catégories de la partie israélienne par le camp néoconservateur-sioniste US-OTAN se poursuit, avec toutefois, «en même temps», quelques incitations à la modération prononcées du bout des lèvres (échéances électorales obligent ….)
Sur le plan médiatique, certains médias anglo-saxons commencent à virer de bord et les journalistes manifestent même parfois de l’agressivité lorsqu’ils font face à des menteurs pathologiques portant la parole de la gouvernance Netanyahou.
7 humanitaires ayant été tués à Gaza le 1er avril, portant à 220 le nombre des humanitaires tués depuis le 7 octobre 2023 à Gaza,
https://fr.euronews.com/2024/04/05/humanitaires-tues-a-gaza-israel-revoque-2-militaires
regardez la vidéo de 3 minutes qui suit. Le journaliste britannique a une attitude qui est impensable en France, pays dans lequel les médias, largement subventionnés par l’État et soucieux de conserver leurs subventions, ne se permettraient pas d’importuner, par leurs questions gênantes, un représentant de la gouvernance sioniste. Un journaliste français qui ferait cela y perdrait son emploi dans l’heure qui suit.
On attend, bien sûr, les commentaires éclairés du site «Conspiracy Watch» et du sayan Rudy Reichstadt qui se présente comme géopolitologue et écrivain, sur cet épisode peu glorieux, qui s’ajoute à beaucoup d’autres, de la guerre menée par Israël à Gaza.
Il suffit de visionner cette interview d’un responsable sioniste israélien pour comprendre à quel point la presse britannique est infiniment plus libre, compétente et professionnelle que la presse parisienne totalement soumise au lobby sioniste. Tout est différent : les questions posées sont pertinentes, elles sont répétées jusqu’à obtention d’une réponse, le journaliste va contredire la personne interviewée lorsqu’elle dit des bêtises ou ose mentir à l’antenne, elle lui demande même de ne pas faire de propagande, ce qui est inconcevable en France ! Mais le plus agréable c’est le fait de voir que le journaliste n’est pas terrorisé, qu’il est totalement libre de poser ses questions.
Mais à chacun de se forger son opinion, bien sûr.
Général Dominique Delawarde
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