Nouvelle-Calédonie. Une gendarme meurt de la dengue

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La dengue se propage grâce aux moustiques (photo d’illustration) | LUIS ROBAYO / AFP

Ouest France avec AFP

La victime de 43 ans était basée à Nouméa, chef-lieu de l’île principale de Nouvelle-Calédonie. La gendarmerie annonce son décès jeudi. L’épidémie de Dengue qui touche ce territoire connaît un fort développement depuis le mois de janvier avec 700 cas.

Une militaire de la gendarmerie est décédée des suites de la dengue en Nouvelle-Calédonie, où elle est la première victime de l’épidémie déclenchée fin décembre, a annoncé jeudi 7 février la gendarmerie.

Le décès de cette mère de famille de 43 ans, maréchal des logis-chef, a été annoncé sur Facebook par la gendarmerie néo-calédonienne.

La victime était en poste sur l’archipel depuis août, et servait à la section équipements et logistique du bureau des soutiens et des finances de Nouméa, a-t-on indiqué de même source. Dans un communiqué, le gouvernement local a précisé que la quadragénaire était décédée au Médipole de Koutio (périphérie de Nouméa), où elle avait été admise la veille « en réanimation suite à un malaise ».

Première victime cette année de cette maladie virale transmise par les moustiques, la militaire « n’avait pas d’antécédent médical », a également indiqué le gouvernement.

700 cas recensés en un mois

Déclarée le 27 décembre, l’épidémie a connu ces derniers jours « une accélération inquiétante », selon la Direction des affaires sanitaires et sociales, qui a une nouvelle fois exhorté la population à lutter contre la prolifération des moustiques.

Il s’agit d’une épidémie de dengue 2, pour laquelle la population est peu immunisée car ce sérotype n’a pas circulé en Nouvelle-Calédonie depuis 1998. En un peu plus d’un mois, quelque 700 cas ont été recensés, avec une cinquantaine d’hospitalisations.

En partenariat avec une université australienne, la mairie de Nouméa, appuyée par la DASS et l’Institut Pasteur, a lancé un programme consistant à infecter les moustiques d’une bactérie qui empêche la transmission du virus.

Les premiers résultats sont espérés d’ici un an.

Source : Ouest-France

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