« Nous rentrons à la maison » : les accords de Minsk enterrés par l’Occident et sa marionnette, la perspective désormais certaine du divorce du Donbass
par Vincent Gouysse.
La bataille de Marioupol qui s’achève avec l’extermination du Bataillon Azov, ainsi que l’avancée des troupes russes et républicaines, sont en train de révéler l’horreur des crimes perpétrés par le détachement de choc du régime fasciste atlantiste de Kiev à l’égard des populations civiles russophones. Dans les régions russophones, on parle désormais ouvertement d’organiser un référendum d’autodétermination visant à l’intégration des régions séparatistes dans la fédération de Russie. Il est d’abord essentiel de comprendre que cette revendication ne date pas d’hier : la population russophone du Donbass en rêve depuis plusieurs années, et après un mois d’exactions à grande échelle commises par les psychopathes bandéristes, le divorce est bel et bien consommé : il semble très peu probable de voir ces régions souhaiter intégrer une fédération ukrainienne, même dénazifiée…
Comme le souligne Erwan Castel, « c’est quand un monstre se noie qu’il fait les plus grosses vagues ». Les néo-nazis ukrainiens ont d’ores et déjà démontré qu’ils étaient les « dignes » successeurs de leurs mentors nazis qui commirent des exactions à grande échelle contre les populations civiles des territoires soviétiques occupés, et davantage encore au moment de leur retraite forcée qui fit décupler leur rage et leur soif de vengeance… Le souvenir des crimes délibérés à l’encontre des civils du Donbass laissera de profondes séquelles qui ne s’estomperont pas du jour au lendemain, surtout sous le capitalisme…
La perspective imminente d’une partition de l’Ukraine ne surprendra que les larbins du lobby atlantiste, qui s’y opposeront (en paroles, car ils ne pourront rien faire d’autre !) et parleront « d’annexion » de ces régions par la Russie… Pour ceux qui connaissent la situation, il apparaît évident que l’instrumentalisation des bandéristes par Washington visant à inclure l’Ukraine dans l’OTAN condamnait les populations russophones du Donbass à l’anéantissement, culturel ou physique. Le Donbass russophone, intégré à l’Ukraine soviétique par les bolchéviks afin de la doter d’une puissante base industrielle lui conférant une véritable autonomie économique, ne pouvait survivre au sein d’une Ukraine gouvernée par des fascistes dont le fond de commerce était la russophobie atlantiste. Il est aujourd’hui évident que les crimes perpétrés pendant huit années par les bandéristes de Kiev contre les russophones, crimes amplifiés par leur débâcle militaire actuelle, ont amené à ce que le point de non-retour a certainement été atteint. Enfin, « non-retour » vis-à-vis d’une Ukraine occidentalisée et otanisée qui fait l’apologie de Stepan Bandera et des « valeurs » occidentales quand l’Ukraine russophone se reconnaît davantage dans des valeurs plus traditionnelles et honore le sacrifice des combattants de l’Armée Rouge, car un autre retour est bel et bien demandé par la population du Donbass depuis plusieurs années, comme l’illustrent ces clips :
« Le Donbass derrière nous » ● https://www.youtube.com/watch?v=JQUiYm6iK7c
« Ramène-nous à la maison, mère patrie ! » ● Version originale : https://www.youtube.com/watch?v=bqnizbmdP58 ● Version alternative sous-titrée en anglais : https://www.youtube.com/watch?v=FHrSame6B98
« Nous rentrons à la maison » ● Version originale : https://www.youtube.com/watch?v=EhAG8k42H3M ● Version sous-titrée en français : https://www.youtube.com/watch?v=EIjLUjBjqtw
Vincent Gouysse pour www.marxisme.fr
Laisser un commentaire