Notre-Dame: Gorgelin dément avoir réclamé 14.000 euros par mois
L’établissement public en charge de la rénovation du monument rappelle qu’il incombe à Gérald Darmanin de fixer la rémunération du général Jean-Louis Gorgelin.
Gorgelin dément avoir réclamé 14.000 euros par mois pour superviser Notre-Dame
NOTRE-DAME – C’est un chiffre qui a rapidement suscité l’indignation. Selon Le Canard enchaîné, le général Jean-Louis Gorgelin, nommé par Emmanuel Macron pour superviser la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, réclamerait 14.000 euros par mois.
Un montant rapidement réfuté par l’établissement public en charge de la rénovation du monument, dont l’ancien militaire en est le président. L’entité “dément formellement cette information, qui ne retrace ni le niveau envisageable pour la rémunération de son président ni la manière dont celle-ci sera fixée.”
Le général d’armée “n’a donc pas formulé de demande au ministre de la culture, ni au ministre de l’Action et des comptes publics. Il prendra connaissance de sa rémunération lorsque celle-ci aura été arrêtée conformément au cadre réglementaire rappelé ci-dessus”, détaille encore l’Institution àLa Croix.
Pas de trêve de Noël
L’occasion de rappeler que c’est au ministre de l’Action et des comptes publics de définir la rémunération du président de l’établissement après une proposition faite par le ministère de la Culture.
Conformément au voeu du président Emmanuel Macron d’accomplir la restauration de Notre-Dame en cinq ans, il n’y a pas d’arrêt aux vacances de fin d’année: quelques opérations se poursuivent même si d’autres sont interrompues, selon l’établissement public dirigé par le général Jean-Louis Georgelin.
Pour la première fois depuis 1803, Notre-Dame de Paris ne connaîtra pas de messe de Noël et huit mois après l’incendie du 15 avril, une grue géante veille sur la cathédrale en attendant de démonter l’échafaudage qui la menace.
Cette grue aura à mener l’opération la plus délicate de tout ce chantier herculéen de sécurisation. Opération qui devrait démarrer début février: il s’agira de démonter un à un 10.000 tubes de métal -250 tonnes au total- que l’incendie du 15 avril a soudés.
Un travail de plusieurs mois qui nécessite des préparatifs en raison de sa complexité. L’échafaudage déformé, fragilisé, telle une gigantesque toile d’araignée en plein ciel, menace la voûte et l’équilibre de la cathédrale. Le joyau de l’art gothique est toujours, sept mois après l’incendie, en état d’“urgence absolue”.
Source : Le Huffpost
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