Noël meurtrier
PAS DE TRÊVE DES CONFISEURS CETTE ANNÉE
Notre Noël ne sera pas joyeux cette année, du moins pour les nombreux Étasuniens dont la conscience fonctionne en dehors du réseau Amazon/Neflix/Charley Brown. Il leur sera impossible d’ignorer les meurtres en masse qu’Israël inflige au peuple palestinien, dont nous prétendons honorer la naissance de l’un des fils, crucifié plus tard par les Romains dans sa patrie qui souffrait déjà à l’époque, mais sous un empire colonial bien moins brutal.
Le génocide des Palestiniens qu’Israël commet sous le regard du monde paralysé, qui se tord les mains, va bien au-delà du sacrifice d’un seul homme, saint ou non. Il s’agit de la crucifixion d’un peuple entier. Lorsque Jésus est mort, une foule considérable le regardait, la plupart l’approuvant tacitement. Alors que des dizaines de milliers de Palestiniens, dont beaucoup de femmes et d’enfants, sont massacrés par la Wehrmacht nazie sioniste, toute cette nation de monstres malades, dégénérés et déshumanisés chante, danse et applaudit joyeusement. Le sionisme a endoctriné ses propres enfants dans sa perversité hideuse et satanique, et certains se produisent devant les caméras pour célébrer joyeusement l’agonie et la mort, ignorant superbement ce qu’ils se font à eux-mêmes.
Le sionisme était un programme colonial vicieux et moderne bien avant qu’il ne soit installé dans un Israël construit sur le vol, le viol et le meurtre en 1948. Depuis sa création sanglante, ses dirigeants n’ont jamais envisagé d’autre destin pour les Palestiniens résidents que le déplacement, l’abus, la domination et l’élimination. Cela figure dans leurs livres, leurs mémoires, leur histoire, et c’est incontestable. Implicitement, mais dénoncé et nié, le fait que l’assujettissement total d’un peuple ne peut être réalisé que si ce peuple est complètement détruit.
Les États-Unis ne pouvaient imposer leur domination absolue sur les autochtones du continent qu’ils possédaient violemment qu’en anéantissant toute cette population et en détruisant sa cohérence culturelle. Elle y est parvenue, principalement avec des armes supérieures, en utilisant l’alcool, la maladie, la trahison et de fausses « lois ». Entre parenthèses, bien qu’il n’en ait pas été conscient à l’époque, ce viol est à l’origine de l’actuel « ordre fondé sur des règles », le marronnier moisi que l’Empire tente encore de faire avaler à un monde qui en rit aujourd’hui.
Le mal que fait l’Israël sioniste n’est ni original ni nouveau et suit les précédents. Le problème est que l’époque où les êtres humains pouvaient être assassinés et éradiqués avec désinvolture, comme à l’apogée de l’euro-colonialisme lorsque l’Amérique a volé son continent, est révolue depuis longtemps et qu’à ce stade, la construction de grandes pyramides de crânes humains, à la manière de Genghiz Khan, est reconnue comme une horreur inhumaine.
Outre la barbarie écœurante de son programme génocidaire, l’Israël sioniste, en faisant traîner ses horreurs pendant des semaines et des mois, a affaibli son programme de massacres aveugles en montrant clairement que ses FDI, si dures lorsqu’elles maltraitent des femmes et des enfants pauvres, ne sont pas la Waffen SS mortelle qu’on leur a fait miroiter. Ils n’arrivent pas à tuer et on leur fait honte.
C’est ainsi, comme l’a dit Vonnegut. Indépendamment de ce que les sionistes espèrent faire pour sortir leurs couilles du feu, il y a une question bien plus importante à laquelle il faudra répondre lorsque la fin arrivera, quelle qu’elle soit, et c’est ce que le monde décidera de faire d’eux. Car l’Israël sioniste ne pourra pas – et ne sera pas autorisé – à continuer comme il l’a fait. Par cette monstrueuse démonstration de son caractère vicieux, il a révoqué son appartenance à la communauté mondiale.
Le sionisme a toujours exploité la mythologie macabre et sanguinaire de la Torah à ses fins odieuses, bien qu’il n’ait aucun lien avec le judaïsme dans la pratique, et que les juifs dévots l’anathématisent et prient ouvertement pour sa destruction. Netanyahou, sa figure de führer criminel, cite les horribles contes de fées de la Torah pour justifier les massacres de son régime, comme l’ont fait ses prédécesseurs pour leur guerre de conquête contre les Palestiniens, mais les anciens contes de fées ne font plus recette aujourd’hui.
Les mythes centraux des trois grandes religions occidentales sont nés et ont évolué dans ce que l’on appelle depuis longtemps la Terre sainte, dont une grande partie se trouve dans l’actuel Israël. Ces religions, dont les principes et les doctrines spécifiques sont très divers, ont des histoires qui s’entrecroisent et qui sont parallèles à la terre où elles ont vu le jour.
Chacune possède un dogme complexe et élaboré, inventé et ramifié au fil des siècles, qui la caractérise comme étant exclusive et unique. Ce qui est vrai et ce qui n’est pas surprenant, c’est que, dans leurs centres éthiques, elles ont tout en commun, car toutes les religions sont, en leur cœur, de pures distillations de l’éthique humaine. Elles inculquent des préceptes moraux identiques, et cette indéniable unité de base rend marginaux et non pertinents les vastes réseaux de broderies anciennes, obscures, abstruses et métaphysiques dans lesquels chacune d’entre elles est profondément enfermée.
L’impératif unique et irréfutable, le grain de sable autour duquel toutes les religions accumulent les perles spirituelles de leurs crédos, est d’une simplicité absolue : fais aux autres ce que tu voudrais qu’ils te fassent.
L’Israël sioniste a profané et souillé la religion juive. Dans la mesure où la croyance en Yahweh-Jehovah existe, les nazis sionistes ont offensé et trahi leur dieu. Mais au-delà de la mythologie religieuse, là où la structure péniblement assemblée du code éthique de l’humanité maintient une existence fragile et vulnérable dans un univers indifférent, le génocide d’Israël est condamné par l’humanité tout entière. C’est dans cette arène que l’Israël sioniste sera condamné, non pas dans le monde des fantasmes éthérés, mais sur terre, avec des conséquences pratiques.
Cette condamnation tombera également sur les États-Unis malades et déshonorés qui, dans leur sénescence sclérosée et moribonde, ont abandonné leur propre spectacle militaire pathétique pour agir en tant que financier profiteur de forces par procuration, en Ukraine et en Israël. Dans l’ensemble, les Étasuniens s’en accommodent, car aucun scrupule religieux ne les dérange, le christianisme dans ce pays ayant depuis longtemps été réduit à une farce vide, à un symbolisme social dénué de sens et à un canal politique pour véhiculer la lâcheté, les préjugés et la haine.
Oser célébrer un Prince de la paix relève d’une hypocrisie obscène.
Paul Edwards est écrivain et réalisateur dans le Montana. Il peut être contacté à l’adresse suivante : hg*****@br*****.net
Source : Morzhed-hoch
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