Ni Le Pen ni Mélenchon ne veulent gouverner. Ils ne veulent même pas de la présidence. Ils sont l’aile droite et l’aile gauche du parti unique, celui du chaos
Publié le3 juillet 2024parOlivier Demeulenaere
L’analyse de Dominique Reynié est intéressante mais le politologue ne fait que la moitié du chemin. Il ne comprend pas – ou fait mine de ne pas comprendre – que les élections ne sont qu’un spectacle, une comédie bien rôdée où chacun joue un rôle et dont la finalité est de maintenir en place le système de domination oligarchique. OD
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« Je pense la même chose de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen. Je pense que tous les deux souhaitent une majorité introuvable et une crise de régime qui leur permettrait d’exercer une pression sur Emmanuel Macron pour avoir une présidentielle. Je pense que les deux convergent – dans une stratégie partagée : ils n’ont pas besoin de se téléphoner pour s’en convaincre et pour se le dire (…) Marine Le Pen, c’est par les urnes. Jean-Luc Mélenchon, c’est par les urnes avec une capacité à le faire aussi par la rue ».
« On a un parti unique au pouvoir, avec son aile droite et son aile gauche. Donc la gauche est le repoussoir qui pousse vers la droite, la droite est le repoussoir qui pousse vers la gauche et les deux sont les repoussoirs qui poussent vers Macron… Le système est bien verrouillé ».
« L’aspect positif de l’arrivée du RN à Matignon, ce serait de le démonétiser, c’est-à-dire de montrer que finalement, c’est comme Meloni, c’est un parti qui a été intégré à l’arc républicain (…) ça nous montrera le système tel qu’il est, c’est-à-dire totalitaire et totalement aligné sur l’axe Washington-Tel Aviv ».
Rappels :
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Source : Olivier Demeulenaere
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