Négociateur de la gendarmerie : « C’est presque un sacerdoce »
Contrairement à ce qu’on peut parfois lire ou entendre, mourir ne fait pas partie du métier de gendarme : « Le sacrifice n’est pas gravé dans la pierre », estime Vincent Meunier à la barre du tribunal de Quimper (Finistère), vendredi. Ce père de famille de 33 ans, maréchal des logis chef, est un gendarme à part : il est l’un des négociateurs régionaux de la gendarmerie en Bretagne.
Le 4 juin, il est intervenu pendant une douzaine d’heures, en binôme avec sa consœur Sophie Delalande, pour tenter de désamorcer la situation grave à Plomodiern (Finistère),
Communication non-violente
Comment devient-on négociateur ? « Il ne suffit pas de passer un examen », explique le gendarme, partie civile pour la première fois dans une affaire où il est intervenu. « Nous surpassons l’idée même de la force pour apaiser un conflit en utilisant la communication non-violente. » Plus qu’un métier, être négociateur est « presque un sacerdoce ».
« Cet homme, présenté par tous ses proches comme un jusqu’au-boutiste, a cherché le combat dans la durée. » Devant le tribunal, le gendarme compare son intervention à Plomodiern à ses missions en Guyane et en Afghanistan. « Les deux négociateurs ont eu peur face à l…
Source : Free.fr
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