Nantes. Soupçons de viol au Hellfest: pas de plainte, pas d’images, pas de victime identifiée
Au dernier Hellfest de Clisson, près de Nantes, vendredi 21 juin. | JÉRÔME FOUQUET.
Le 28 juin, une femme publie sur Facebook le témoignage d’un viol dont elle aurait été victime au Hellfest. Son message a été repris des milliers de fois sur les réseaux sociaux. L’équipe du festival de musique metal de Clisson indique, ce mardi 2 juillet, qu’ils n’ont toujours pas été contactés par cette festivalière. Aucune plainte n’a été déposée à ce jour.
C’est un message qui a été repris des milliers de fois sur tous les réseaux sociaux pendant le week-end. Le 28 juin, une festivalière du Helllfest poste sur un groupe privé Facebook un message glaçant racontant le crime dont elle aurait été victime. Dans ce post, elle indique qu’elle aurait été droguée, emmenée sous une tente et violée.
En diffusant ce message, elle explique qu’elle cherche à retrouver le violeur et à porter plainte à la gendarmerie. La veille, une autre femme, toujours sur ce même groupe Facebook, affirmait elle aussi avoir été victime d’un viol pendant un concert.
«Pas de pass festival à ce nom»
Face à ces témoignages, les internautes s’émeuvent et diffusent largement l’appel à l’aide de cette femme. Pourtant, ces viols n’ont, ce mardi 2 juillet, toujours pas fait l’objet de plainte ni à la gendarmerie ni au parquet.
Rapidement informée, l’équipe du Hellfest a tenté de joindre cette festivalière à l’aide du compte Facebook à partir duquel elle a publié son récit.
Ce mardi 2 juillet, sur Twitter, les organisateurs signalent que cette internaute « n’ayant toujours pas pris contact avec nous, bien que notre adresse lui ait été communiquée, nous n’avons malheureusement pas pu échanger avec elle ». Le compte Facebook de cette femme est « désormais bloqué […] inaccessible ». L’équipe a même vérifié si l’identité de cette festivalière figurait parmi les noms sur les pass nominatifs. Ce n’est pas le cas.
Des images filmées par la vingtaine de caméras ont également été décryptées et n’ont pas révélé, selon les organisateurs « d’images susceptible de pouvoir correspondre à la description des faits ».
Source : Ouest-France
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