Nancy : les gendarmes présenteront leur (s) métier (s), samedi au centre Saint-Sébastien

L’occasion de découvrir le matériel dernier cri des gendarmes.  Ph. P.S.

L’occasion de découvrir le matériel dernier cri des gendarmes. Ph. P.S.

Depuis 4 ans maintenant, les gendarmes prennent d’assaut le centre commercial Saint-Sébastien. Le temps d’une journée. Une façon pour eux d’être au contact de la population différemment. De montrer un autre visage que celui du militaire aux aguets au bord d’une route, une paire de jumelles vissée sur les yeux. Une façon aussi de susciter des vocations.

Pour cette nouvelle édition, le rendez-vous est fixé samedi 20 juin de 9 h à 19 h. Au menu : différents stands pour présenter tous les métiers et facettes de la gendarmerie.

Le fil rouge de la journée sera les motocyclistes à travers les âges avec une exposition consacrée aux matériels et uniformes. Une façon de mesurer l’évolution de celle que l’on a longtemps appelée maréchaussée et de la société tout court !

Autre vedette attendue : celle de la brigade fluviale de Montigny-lès-Metz. Un bateau de 11 mètres de long pouvant voguer à 70 km/h. Car la gendarmerie doit assurer la sécurité et l’ordre public, plutôt en milieu rural certes, mais sur toutes les voies de communications, y compris sur l’eau !

Simple curieux, l’an dernier, aspirant cette année

Cet événement est surtout prétexte à nouer le dialogue. « Le contact avec le public de tous âges et de tous horizons s’avère toujours intéressant », relève le capitaine Abraham, commandant en second de la compagnie de Nancy et cheville ouvrière de la manifestation. « Il est parfois fructueux, puisque cette journée marque pour beaucoup de jeunes gens le début d’une grande histoire avec le service public ».

C’est le cas de Jean-Valentin Sulli. Une visite en curieux au Saint-Séb l’an dernier a conforté le tout jeune homme dans sa vocation. Après un bac scientifique et une prépa, il avait pourtant intégré une école d’ingénieur génie des procédés à Toulouse… Pour embrasser une toute carrière. « J’ai arrêté en deuxième année, il y avait trop d’informatique à mon goût ». Une discussion sur un des stands le convainc de passer le concours. Pour être tout à fait honnête, il avait caressé l’idée de tenter Saint-Cyr, après sa prépa. « Vrai que l’armée de terre m’a toujours attiré. Mais cela inquiétait mon entourage… Ceci posé, ce n’est absolument pas un choix par défaut », s’empresse-t-il d’ajouter. Après une formation à l’école des officiers, il a intégré il y a quelques jours le COG de Nancy, avenue du Général-Leclerc à quelques centaines de mètres du domicile de ses parents. Aspirant de gendarmerie, issu du volontariat (soit le premier grade d’officier), il prend ses marques, s’occupe du recrutement et de l’instruction de la Réserve. Il attend les résultats du concours de sous-officiers qui devraient tomber prochainement… Et vise désormais le grade d’officier. « Mais il faut 4 ans de service minimum à son actif et avoir 28 ans pour se présenter au concours ». Il atteindra cet âge « canonique » précisément dans quatre ans. « J’ai l’impression que c’est fait sur mesure, pour moi », plaisante Jean-Valentin Sully, à l’aise dans ses bottes et son uniforme. Son avenir ? Il le voit sur le terrain. « J’aimerais une carrière opérationnelle dans la gendarmerie mobile… ».

Il sera présent ce samedi pour partager ses rêves et son expérience au centre Saint-Sébastien.

Centre Saint-Sébastien, samedi 20 juin, de 9 h à 19 h.

Source : Est Républicain

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