Monsieur le Président, le temps est venu: d’autres voix pour une autre voie?
Auteur(s): Xavier Azalbert, directeur de la publication de FranceSoir
ÉDITO — Monsieur le Président, vous avez adressé vos vœux aux Français, nichés entre un mea culpa du bout des lèvres (« Où va la France », le 15 décembre sur TF1) et une déclaration de guerre à une partie d’entre eux, que vous avez annoncé vouloir « emmerder jusqu’au bout » (le 4 janvier, dans le Parisien)…
Voir aussi : Vaccinés, non-vaccinés, unissons-nous devant l’abjection!
Permettez-moi de vous présenter les miens : convaincu, comme vous sans doute, qu’il est plus crucial que jamais d’écouter nos concitoyens, ils sont nourris du récent sondage approfondi réalisé pour l’association BonSens.org, sur les intentions de votes, mais aussi sur les thématiques importantes pour les Français. Il y apparaît que les Français expriment une grande défiance à votre égard, mais aussi que 78% d’entre eux pensent qu’il y a clairement de la corruption au sein de l’État en France, contre seulement 2% qui pensent qu’il n’y en a pas.
Un consensus inexistant
Je voudrais porter à votre connaissance les analyses de scientifiques renommés, dont le regard éclairé mérite une véritable attention, tels que :closevolume_off
– Jean-Marc Sabatier, qui présente de manière éloquente les risques de la stratégie unique du tout-vaccin,
– Christian Vélot qui alerte sur l’aveuglement de la croyance en un vaccin « miracle » et préconise de « ne pas jouer avec le feu » d’une vaccination généralisée « contre-productive »,
– Luc Montagnier qui nous met en garde contre le développement des risques de maladies à prions,
– Didier Raoult, qui analyse depuis sa « machine de guerre » de l’IHU les limites du « vacciner, vacciner, vacciner » que vous martelez avec votre gouvernement…
À l’international, plusieurs voix s’élèvent contre le consensus scientifique actuel du « tout-vaccinal », comme celle du Pr McCullough depuis les États-Unis, celles des Pr Paolo Zanoto et Fernando Suassuna, depuis le Brésil, ou celle du Pr Babalola, depuis le Nigéria où il a pu vérifier les mérites du traitement précoce à l’ivermectine.
En Inde, de nombreux États ont soigné avec succès de nombreux patients grâce à l’hydroxychloroquine ou à l’ivermectine.
Quant au prix Nobel Satoshi Ōmura, il a comparé les bienfaits de l’ivermectine aux mérites de la pénicilline, ce qui a permis au Japon un contrôle massif de l’épidémie.
Voir aussi : Un tour du monde en plus de 100 interviews
Alors qu’Omicron fait rage dans notre pays, de nombreux médias persistent à faire croire qu’il y a consensus international sur les traitements précoces, que tous les pays suivent le même scénario : or, ce n’est pas le cas.
Des avertissements lancinants
J’ai également pris le temps de lire en détail le courrier que l’association BonSens.org vous a adressé – resté sans réponse à ce jour, ainsi que celui adressé aux députés et sénateurs. Ce courrier de 15 pages, d’une densité et d’une précision sans pareille, est le fruit du travail de citoyens dévoués au service de leurs compatriotes. Ils sont animés par un seul objectif : celui du respect de la dignité humaine et du consentement éclairé de chaque individu.
Monsieur le Président, le 1er janvier 2021, nous vous mettions au « Défi de la vérité » : « il serait temps de comprendre et d’accepter que c’est bien le gouvernement avec ses maladresses, ses erreurs et ses mensonges qui sème le doute et récolte la tempête… »
Il y a un an, dans un tonitruant « J’Appelle ! », Francis Lalanne expliquait que « « L’urgence Sanitaire » est en train de devenir une maladie chronique de la République. Le gouvernement est en train de commettre insidieusement un coup d’État au nom de la Covid ; et s’apprête à instituer la tyrannie comme un avatar de la République, à l’insu du peuple français.»
Monsieur le Président, une stratégie peut être affinée, voire remise en cause, quand il en va de la santé des Français. « La faute due à une erreur répétée est difficilement pardonnable », écrivions-nous en février 2021 (« Le temps de la science« ).
En tant que garant de leurs droits à l’information éclairée, vous avez même le devoir de prendre des avis alternatifs et complémentaires à ceux que vous avez pu recevoir jusqu’à ce jour. Je suis persuadé qu’en homme intelligent que vous êtes, et en protecteur de la santé des Français, vous saurez donner une écoute à ces professionnels hors pair, et sans conflit d’intérêt. Mon vœu est que vous preniez le temps d’écouter leur avis éclairé et désintéressé, afin d’évaluer la balance bénéfice-risque d’une autre stratégie. Rappelez-vous que la charge de la preuve de votre choix vous incombe et qu’il devient donc crucial d’écouter ces voix autres, dans l’intérêt de nos concitoyens, dans l’intérêt de la nation.
Gardien de la liberté, de l’égalité, de la fraternité ?
Dans un pays ayant pour devise « liberté, égalité, fraternité », il est de votre devoir d’assurer la liberté liée au consentement libre et éclairé. Il est également de votre devoir de respecter autrement le statut d’objecteur de conscience, et ce, sans rupture d’égalité. Il vous faut à tout prix éviter l’obscurantisme lié à des décisions prises en conseil de défense. Comme vous le savez, tout traitement différencié entre vaccinés et non-vaccinés entraîne une rupture du second mot de note devise. Ce n’est pas rien. Quant à la fraternité, il est de votre devoir de la faire respecter à tout moment et sans abus de majorité aucun. Ne soyez pas le président qui foule du pied la devise portée par le peuple, les Français ne vous pardonneront pas d’avoir perdu leur boussole absolue « liberté, égalité, fraternité ».
En avril dernier, nous faisions part de nos craintes. « La longueur du Covid imposée à la nation et aux Français pourrait se révéler bien pire que la maladie elle-même. » (« La France a attrapé le Covid long« ).
En ce premier mois de l’année, il est temps de faire des vœux, et qu’ils ne soient pas pieux. Nous espérons que le devoir de loyauté envers vos concitoyens fera partie de vos objectifs pour 2022, Monsieur le Président.
Auteur(s): Xavier Azalbert, directeur de la publication de FranceSoir
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