Mobilisation en Haute-Loire contre la fermeture de brigades de gendarmerie

En Auvergne, une dizaine de brigades de gendarmerie pourraient être dissoutes, dont 3 en Haute-Loire à l’été 2016. Des projets de fermeture qui suscitent inquiétude et colère chez les élus des communes concernées. Ils dénoncent le désengagement de l’état en milieu rural.

Gendarmerie Monistrol d'Allier 10/07/2015

En Auvergne, une dizaine de brigades de gendarmerie pourraient être dissoutes, dont 3 en Haute-Loire à l’été 2016. Des projets de fermeture qui suscitent inquiétude et colère chez les élus des communes concernées. Ils dénoncent le désengagement de l’état en milieu rural.

A Monistrol d’Allier, on ne compte que 213 habitants et 4 gendarmes. Et si la caserne n’est ouverte que 3 après-midi par semaine, pour la population, cette présence est nécessaire: « ça me rassure de savoir qu’il y a une brigade de gendarmerie » dit Laurence Manière qui tient le bar tabac du village.

Tous comme Monistrol, Pinols et Champagnac-le-Vieux pourraient perdre leurs gendarmes. Dans ces communes confrontées au déclin démographique où la population a été divisée par 3 depuis les années 50, les élus réagissent à ce qu’ils considèrent comme un nouveau coup porté à la ruralité.
« D’un coté on a un discours qui nous rassure en disant qu’on s’occupe des territoires ruraux, qu’on veut conforter absolument la ruralité et dans les faits, on nous dépouille de ce qui faisait un peu de vie dans notre village » explique Pierre Coupelon, le Maire de Monistrol d’Allier.

Ce plan de fermeture des gendarmeries n’en serait qu’au stade de la réflexion et les gendarmes seraient réaffectés au sein de leurs communautés de brigades afin de mieux les répartir en fonction des bassins de vie.Mais le député de la Haute-Loire Jean-Pierre Vigier prévient: « on est d’accord pour discuter, on est d’accord pour une nouvelle organisation de ce service tout en gardant la proximité, par contre, on est contre une suppression pure et dure de nos gendarmeries en milieu rural« .

En Auvergne, la dissolution d’une dizaine de brigades est envisagée.

Source : FR3 Auvergne

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *