Le 9 novembre dernier, c’est entre deux gendarmes qu’il est venu à la convocation du juge d’instruction au palais de justice d’Angoulême. Lui, l’ex-adjudant affecté plusieurs années à la gendarmerie d’Angoulême, a été mis en examen pour viol sur mineur de moins de 15 ans et placé sous contrôle judiciaire lui interdisant notamment d’entrer en contact avec les victimes.
Cet homme de 53 ans, évincé de la gendarmerie après une condamnation de la cour d’assises de la Moselle en juin 2016 à deux ans de prison ferme pour des viols datant des années 80 sur sa nièce, alors âgée de 7 à 12 ans, fait face aux plaintes de deux familles. Des familles qui avaient confié leur enfant…
«Elle aurait dû arrêter»
Concernant l’activité d’assistante maternelle de l’épouse du gendarme, la loi qui a évolué en 2016 dit qu’un casier judiciaire est demandé pour tous les majeurs vivant au domicile. L’agrément n’est pas accordé si l’un d’eux a été condamné, en particulier pour des agressions sexuelles. Il aurait donc été retiré une fois la condamnation devenue définitive et portée au casier judiciaire. «Sa femme aurait dû arrêter d’elle-même. Cette affaire pose vraiment la question de la protection des enfants et le rôle que peut ou doit jouer la justice, l’administration», souligne la maman d’une des victimes.
Source : Charente Libre
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