Minima Gesté et la flamme olympique : une offense aux vraies femmes
La drag queen Minima Gesté, de son vrai nom Arthur Raynaud, exulte : «Un des messages que j’aimerais beaucoup porter avec ce relais c’est la fierté de ma communauté que j’apporte avec moi parce qu’il y a dix ans c’est quelque chose qui n’aurait jamais été possible, avoir une drag queen qui porte la flamme olympique», a-t-elle lancé, soulignant que «la visibilité reste un des piliers d’acceptation de la communauté LGBTQIA+».
Ainsi, les JO vont être l’occasion de plus d’une propagande LGBT. Quels autres partis feront leur propagande à ce moment-là ? Mélenchon montera-t-il sur scène pour crier « la République, c’est moi » ?
La Sardine pourra-t-elle venir parler de son mari déconstruit ?
On ne voit pas pourquoi les LGBTQIA + alphabet entier, pourront bénéficier de cette visibilité. Et pourquoi pas les honnêtes mères de famille, qui en général restent dans leur coin ? Ou les femmes célibataires, souvent des battantes ? Ces femmes ne mettent pas leur sexualité en avant. Les JO ne doivent pas être une occasion de pavoiser avec sa sexualité, qui est de l’ordre de l’intime.
«Oui je suis fière et oui Paris est fière qu’une drag queen porte la flamme et donc des valeurs de paix et d’humanité», a déclaré Anne Hidalgo. Parce que seules les drag queens portent ces valeurs ? La République, dont on nous bassine tous les jours, ne les porte pas ?
Paix et humanité, vraiment ? Paix, quand on fait un procès en homophobie à des gens qui veulent juste dire qu’on va un peu trop loin ? Et l’humanité, où est-elle ? N’est-ce pas une humanité bafouée puisque acquise à grands renforts d’hormones et d’opérations, de corsets, de perruques, de crèmes et de cils en plastique ?
Ces drag queens sont «particulièrement vulgaires, hyper sexualisées» a estimé Marion Maréchal. En effet.
Et elles sont une insulte à des femmes telles que Coco Chanel, Inès de la Fressange, arbitres d’un goût discret et sûr. Une insulte à Brigitte Bardot, ou Catherine Deneuve, toujours si féminines, même avec le années. À Laetitia Casta. Ou Ève Gilles, miss France 2024. Et à toutes les femmes.
(miss France 2024)
Les femmes, sauf exception, ne peuvent pas se sentir représentées par un géant blondasse, sur des talons de 25 cm, avec autant de peinture sur la figure que dans une cuisine flashy qui vient d’être refaite.
La communauté LGBTQIA +++ ne représente en rien les femmes. Les drag queens non plus. Elles ne représentent qu’elles-mêmes.
La mairie de Paris ajoute : elle a « choisi Minima Gesté « pour l’aider à porter son message d’amour, d’ouverture et d’égalité ».
Quel message d’amour, lorsque tout est clivant dans son attitude ?
Quel message d’amour quand des drag queens s’imposent dans des écoles ou des bibliothèques pour y faire des lectures rendues obligatoires qui terrorisent les enfants ?
Quelle ouverture, on se demande, quand le fonds de commerce des LGBTQIA+++ a pour habitude une fermeture à ceux qui ne pensent pas comme eux ?
Une fermeture à ceux qui sont pour une famille constituée d’un papa et d’une maman ? À ceux qui demandent « où est la maman », question de simple bon sens cartésien qui n’a pas à soulever une fausse indignation ?
Quel message d’égalité, celui de fabriquer exprès des enfants sans père ou sans mère ? Où est l’égalité là-dedans ? Les enfants qui naissent sans père ou sans mère ne sont-ils pas plutôt discriminés par rapport à ceux qui en ont ?
Le beau étant, selon Kant, ce qui plaît universellement, on a le droit de dire que cette caricature de la femme véhiculée par une drag queen ne nous plaît pas.
On a le droit, sans être taxé de transphobie ou d’homophobie, de dire que tout cela est d’un goût plus que douteux. Cela ne fait pas de nous pour autant des homophobes ou des transphobes.
Mais la Mairie de Paris, vexée par un déluge de critiques devant cette prestation qui n’a rien à voir avec le sport, a « procédé au signalement à la procureure de Paris des propos qu’elle estime potentiellement constitutifs du délit d’injure publique à caractère homophobe ou transphobe ».
Il est vrai qu’Anne la Dingo ratisse large pour avoir des voix et celles des LGBTQIA+++ ne sont pas à négliger, même et surtout s’il s’agit d’une minorité.
Car des minorités dominantes et furibondes, dont parlait si bien Philippe Muray, ont pris le pouvoir. Attention à nous. Le délit de lucidité que nous commettons n’est pas de leur goût.
Nous respectons les homos et les trans et ce qu’ils vivent, certainement douloureux. Ils ont tout à fait droit à leur vie privée, tant qu’elle reste privée, comme la nôtre. Et à notre respect en tant qu’individus.
Mais nous, nous avons le droit de dire que nous en avons assez de cet étalage, assez qu’on nous braille dans les oreilles, et que nous voudrions la même discrétion chez les LGBTQIA+++qsdfghjklm que chez les hétérosexuels. Est-ce trop demander ?
Sophie Durand
Source : Riposte Laïque
L’interview intégrale de Minima Gesté, première drag-queen à porter la flamme olympique en France
Quelques commentaires :
Honteux …quel rapport avec le sport ?…L’image de la France ….
Voir où la France en est arrivée en quelques dizaines d’années me donne la nausée. Voilà le pays que nous léguons à nos enfants. J’ai honte.
Source : BFMTV
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